Ah, Motorstorm... la série qui m'a initié au mode merveilleux de la Playstation 3. Ne pensant pas trouver de bons jeux de course sur cette console, mes impressions se sont vites dissipées lorsque j'ai joué pour la première fois à MS Pacific Rift (oui je l'avoue, je n'ai jamais joué à MS Monument Valley, mais je suppose que je n'ai pas raté grand chose, ce jeu étant surtout une démo géante). Conduire vite et proprement aux volants de véhicules tout-terrain, choisir l'itinéraire le plus efficace en fonction de son véhicule, gérer son boost comme il faut, le tout dans des paysages de rêves. Pour ma part, Motorstorm est une révolution!

 

 

Et pourtant, le dernier épisode en date, Apocalypse, se distingue très clairement de ses prédécesseurs. Après une petite pause glaciale (Arctic Edge sur PSP et PS2), les motorstormers posent cette fois leurs bagages en ville! Mais pas n'importe quelle ville, une ville étant la proie de catastrophes naturelles. Evacuées de tout ses habitants, à part des fous et des types se faisant passer pour des militaires, cette ville ressemblant fortement à San Fransisco voit ses grattes-ciel s'écrouler, la terre se déformer, les tempêtes se déchainer, et j'en passe et des meilleures. Malgré les évènements, le tournoi de Motorstorm aura lieu ici, peu importe ce que les autres en pensent! Les pilotes recherchent des sensations fortes? Ils seront servis!

- L'ambiance

 

 

Si les précédentes étapes de Motorstorm se concentrent donc sur trois environnements différents (le désert, l'île tropicale et l'Arctique), nous nous retrouvons cette fois-ci en ville, entre des immeubles menaçant de s'effondrer suite à une violents secousse. Conséquence: fini l'ambiance "perdu dans un coin paumé du monde", fini les beaux paysages qui s'étendent à perte de vue, ici il faut aimer le gris du bitume, les flamboyantes flammes oranges, le rouge de cet immense pont qui s'ondule. Bref, tout n'est pas rose...

Le principal attrait de cet évènement, est que les catastrophes naturelle auront des incidences sur la course. En gros, d'une course à l'autres, le tracé change, le plus souvent en temps réel. Durant les prochaines courses, on subira forcément les incidences de ces changements... avant que n'intervienne le Big One, la réplique ultra violente, qui symbolise la fin du jeu.

 

- Les nouveautés

 

"Moi je me fais ch*** pendant que les autres font la teuf sur un porte-avion... Rien d'anormal, quoi."

 

Outre le paysage qui constitue en soie la plus grosse nouveauté du jeu, les motorstormers ont la possibilité de prendre en main une grosse douzaines de véhicules, allant des motos au camion, du 4x4 à la voiture de rallye. Cinq nouvelles classes de véhicules, spécialement adaptées aux courses urbaines, viennent rejoindre les véhicules de Pacific Rift, à savoir la Superbike (moto de sport), le Chopper (moto américaine), la Supermini (petite voiture de sport), la Supercar (comme son nom l'indique), et enfin la Muscle Car (voiture de sport américaine).

Concernant les modes de jeu, on a droit à un nouveau mode dit "festival" qui nous met dans la peau de trois concurrents. On commence avec le niveau le plus facile, on enchaines les courses, on trouve les cartes cachées si on a le temps, et on enchaine jusqu'à ce que le moment du Big One arrive. On remet ça avec les deux autres personnages, et puis voilà: on finit de cette manière le mode solo de MS Apocalypse.

Enfin presque: si il s'avère que le joueur franchit la ligne d'arrivée en premier, il peut participer au "festival extrême", à savoir qu'il faut refaire les courses du festival classique, mais face à des concurrents plus coriaces. Mais ici, il ne s'agit pas de finir premier, mais de finir avant la fin du chrono. Pour celui qui découvre Motorstorm, ces épreuves seront loin d'être une partie de plaisir.

Le mode de jeu en ligne a été revue en profondeur. Fini les courses avec un pourcentage à remplir avant de changer de niveau. A force de progresser, on débloque bien sûr des niveaux, qui permettent de débloquer des véhicules et des accessoires, des atouts, des avatars... En prime, on peut, avant le départ de chaque course, faire une mise. Si vous misez sur un pilote, et que vous pensez le devancer à la  fin de la course, vous alimenterez une cagnotte. Plus vous réussissez de paris, plus la mise aura d'importance (il y a un multiplicateur qui augmente au fur et à mesure que les paris sont réussis). Vous pouvez arrêter de miser quand vous estimez le moment venu, afin d'empocher les gains, et d'améliorer son niveau.

Pour faire le beau en ligne, rien de tel que de personnaliser esthétiquement son véhicule. C'est tout comme dans Arctic Edge... mais en mieux! On a un vaste choix de pièces à remplacer, de peintures, de vinyles, d'aucollants, et on peut même "l'égratiner" et la "crasser".

Signalons enfin la présence de la 3D (que je ne peux pas essayer), les cartes à collectionner qui, une fois que vous pourrez dire "je les ai toutes!" retrace la bio des pilotes, une présentation des véhicules, une rétrospective des anciens circuits. Reste enfin un nouveau type de course en mode "pour le fun" qui consiste à marquer le plus de point, en étant le plus près possible de la pôle, sous peine d'être éliminé. Je n'ai pas compris l'intérêt de ce genre de course, car ça se dispute en plusieurs manches, et au final c'est plutôt long.

 

- Le contenu (en quelque sorte, le résumé de ce qui a été dit plus haut)

 

* Nouveau paysage urbain, avec des courses évoluant en fonction du temps.

* Treize catégories de véhicules, dont cinq nouvelles.

* Neuf environnements différents, qui proposent au moins trois variantes différentes, conséquence directe des catastrophes.

* Nouveau mode festival suivant "l'histoire" de trois concurrents différents.

* Mode en ligne, revu en profondeur. Permet de débloquer du contenu.

* Mode "pour le fun" incluant les courses classique, les épreuves spéciales (contre la montre et festival extrême) et le mode multijoueur.

* Personnalisation complète des véhicules.

 

 

Ainsi s'achêve la première partie du test de Motorstorm Aposalypse. J'aborderais dans la seconde partie le gameplay, l'intelligence artificielle et la durée de vie.