Link se sent bien seul dans ce grand plein de vide

 

Lors de la parution de Zelda : Ocarina of Time sur Nintendo 64, la presse s'emballa tellement que le jeu semblait parfait sur toute la ligne. Pensez-vous, un Zelda tout en 3D doté d'un gameplay révolutionnaire, mitonné avec amour par Shigeru Miyamoto et son équipe (morte d'épuisement pour l'occasion). Etait-ce une raison pour masquer la petitesse des grottes cachées (adieu les belles galeries tortueuses vues dans A Link to the Past) et la platitude de la plaine d'Hyrule qui, grosso merdo, prenait la forme d'une gigantesque salle centrale entourée de quelques petites routes menant vers un village, un château ou une grotte (Majora's Mask rehaussera le niveau sur ce point) Entendons-nous bien : Ocarina of Time reste un grand jeu mais ce n'est pas une raison pour omettre ses défauts.

Parmi ceux-ci, on retiendra surtout l'enlaidissement des PNJ. Les villageois et autres créatures peuplant le jeu ont subit les outrages d'une chirurgie non-esthétique suite au passage à la 3D. Si notre valeureux héros au bonnet vert reste assez classe, certains de ses compagnons ne peuvent pas en dire autant. L'affront le plus significatif restant la nouvelle plastique des fées. Rire hystérique et look de gourgandines sur le retour, on reste stupéfait devant une telle vision d'horreur. Et que dire des villageois et de leurs beuglements insupportables. Sans parler des Gorons, qui seraient plus crédibles en tant que mascottes sur des paquets de chips.

Comment ça, je pinaille ?