syphon filter remake ps4

La chronique "Ces jeux qu'on aimerait voir un jour" est de retour cette semaine, avec cette fois comme jeu rêvé Syphon Filter Remake PS4. Les amoureux de l'ère 32 bits devraient non sans nostalgie se rappeler de ce jeu d'action qui arrivait peu après Metal Gear Solid. Un sacré pari. (Chronique rédigée par Sentenza).

 

Syphon Filter Remake PS4 : Ce bon vieux Gabe

 

Aaaaah 1999, décidément une année faste pour la console de Sony (et un peu moins pour mon sommeil qui allait en pâtir...). Final Fantasy VIII, Metal Gear Solid, Crash Team Racing, Silent Hill, Driver... et j'en passe.... Alors que je venais tout juste de me remettre du choc Metal Gear Solid premier du nom, il me fallut un palliatif  une fois l'aventure terminée, ou tout du moins un placebo qui me permettrait de ne pas relancer pour la 9ème fois les aventures de Solide Snake (oui, j'ai fini MGS huit fois cette même année...). C'est alors qu'un de mes comparses de cours de récré me proposa de me soigner à coup de Syphon Filter, un jeu que j'avais -si ma mémoire ne me fait pas défaut -testé via une démo, et qui avait à ce moment tout du moins piqué ma curiosité.

 

Syphon Filter : du bon cliché comme on les aime

 

Syphon Filter, c'est pour ainsi dire une Ode au film d'action/espionnage/infiltration des années 90. Alors que Metal Gear Solid proposait un scénario torturé et d'une profondeur rare pour une oeuvre vidéoludique, dans Syphon Filter on était confronté un peu à l'inverse. Là c'est simple, tu mets ton cerveau sur off et tu plonges ta main dans le pot de Pop corn. Voilà ce que promettait le jeu de Eidetic-989 Studios (désormais connu sous le nom de Bend Studio, à qui l'on doit récemment Days Gone).

On est donc dans un jeu à la troisième personne où il va falloir dézinguer du bio-terroriste à tout va. On contrôle alors Gabriel Logan, un agent secret qui a pour mission de déjouer le plan machiavelique d' Erich Rhoemer, un terroriste allemand ayant pour objectif de créer un virus, nommé Syphon Filter. Là du coup on a tout les poncifs du genre : le Super agent Américain, le terroriste Allemand (épaulé par une terroriste russe), un virus, des armes à foison, etc.

Voici d'ailleurs l'intro du jeu qui devrait parler d'elle même :

 

 

La classe Américaine

 

Si on peut toujours discuter le style du héros (et de sa mythique démarche "j'ai un Swiffer dans le postérieur"), le jeu arrivait toujours à captiver avec des grosses sessions d'action et parfois d'infiltration. On disposait alors d'un arsenal en conséquence pour pouvoir progresser dans les missions (avec une petite mention pour le Tazer, une arme bien vicelarde avec laquelle il était possible de faire des "barbecues" de nos enemis). En plus de cela, la difficulté du jeu était bien coriace et il arrivait souvent de s'y reprendre à plusieurs fois avant de réussir une mission. D'autant qu'ici on avait un système de Checkpoint qui, pour le coup, aurait gagné à être un peu mieux équilibré. J'ai encore des réminiscences d'une mission dans un hangar enneigé qui m'a fait m'arracher des kilomètres de cheveux. Mais je n'en tiens pas rigueur, tant le rythme du jeu se voulait soutenu et captivant.

Je ne me suis donc jamais ennuyé sur le titre malgré les crises de nerfs, et je ressortirais bien les guns pour me frotter à un hypothétique Syphon Filter Remake PS4.