Il est de coutume d'opposer les Casual et les Hardcore Gamers. Les premiers sont raillés par les seconds qui leur reprochent leur investissement occasionnel, l'appauvrissement de l'offre vidéoludique et la trop grande accessibilité des jeux tandis que les Casual Gamers considèrent les Hardcore Gamers comme des obscurantistes, des fanatiques incapables de prendre de la hauteur vis-à-vis de leur dévorante passion. Ces deux catégories de joueurs semblent donc totalement incapables de s'entendre au niveau de leurs croyances respectives.

Dans mon cas personnel, cette opposition ne fait désormais plus aucun sens. En effet, je suis devenu, au fil des années,  un joueur que je qualifierai de cross-confessionnel, un Casual Hardcore Gamer.

 

Le parcours initiatique standard du Hardcore Gamer

 

Et pourtant, dieu que les croyances du Hardcore Gaming sont ancrées en moi depuis mes toutes premières années. En effet, j'ai été initié, dès l'âge de 3 ans, aux préceptes du jeu intensif via une première expérience addictive sur une console intégrant plusieurs variantes du jeu Pong. Cette première expérience fut, pour moi, une révélation, celle que je qualifierai de genèse, d'acte fondateur de mon ralliement au Hardcore Gaming.

Attiré par les valeurs promues et les émotions ressenties, je décide alors de m'investir pleinement dans la découverte et la promotion de celles-ci. Mais, à cette époque, le Hardcore Gaming se cherche encore : plusieurs jeunes courants de pensée se développent alors progressivement, chacun y proposant sa propre lecture des règles fondamentales.  Après avoir hésité entre deux composantes du Hardcore Gaming (les ordinateurs via l'Amstrad CPC 6128 et l'Atari 520 STE et les consoles Nintendo), j'ai finalement décidé de m'investir pleinement dans cette dernière tant les valeurs proposées résonnaient en moi.

S'en suivi un parcours initiatique classique pour toute joueur désireux de suivre cette voie spirituelle : la NES qui me mit à l'épreuve via ses titres à la difficulté impressionnante (The Legend of Zelda, Tortues Ninja,...), le Game Boy et les interminables courses aux points de Tetris, la Super Nintendo qui fit de moi un apôtre du Hardcore Gaming via la promotion de deux de ses plus grands miracles (Street Fighter II et Super Mario Kart) : combien de personnes ais-je bien pu initier aux jeux vidéo via ces titres ? Certainement plusieurs dizaines. Plus les expériences se succédaient et plus le Hardcore Gaming générait d'adeptes. Ma formation initiale s'acheva sur Goldeneye et The Legend of Zelda Ocarina of Time, les deux nouveaux prophètes autoproclamés de la tendance Nintendo.

A cette étape de ma vie, le constat était inévitable : des milliers d'heures de jeux, une pratique compulsive et exclusive du jeu vidéo, le désintérêt pour d'autres croyances (musique, cinéma, TV,...), une vie sociale réduite... J'avais atteint le rang de moine Hardcore Gamer, obédience Nintendo. Ma vie était, à ce moment là, orientée quasi exclusivement vers le jeu vidéo et ce, au détriment de tout le reste. Ce sentiment fut renforcé par ma volonté de partir en quête de toute information relative à mes croyances : débuta alors la frénétique acquisition d'écrits sur ce thème : soucieux de devenir omniscient sur le sujet, j'ai rapidement complété les connaissances de base fournies par le Magazine Club Nintendo par Console Plus, Playmag, Console News, Consoles Max,... et Joypad que, pendant plus de 15 ans, j'ai considéré comme la bible en la matière.

Le Hardcore Gaming devenait un mouvement de pensée encombrant qui inquiétait de plus en plus les garants des croyances traditionnelles : il fut taxé de tous les mots (épilepsie, violence, difficultés scolaires) par ses opposants qui souhaitaient, à défaut de pouvoir l'interdire, mettre tout en œuvre pour le marginaliser. Mais il était trop tard, plus rien ne pourrait endiguer le développement du Hardcore Gaming.

Cette période fut pour moi, celles des premières interrogations. Bien évidemment celles-ci ne concernaient pas mon adhésion au Hardcore Gaming mais bien le courant de pensée à suivre. Ceux-ci se sont, en effet, multipliés au fil des ans. Sega, un autre courant fondateur que j'avais toujours ignoré, Sony, un courant dissident à Nintendo et Microsoft un courant en marge des 3 autres. Bien que toujours fidèle à Nintendo (N64, Gamecube), je décide alors de découvrir ces autres composantes du Hardcore Gaming : La Playstation 1 (puis 2 et 3) et son interprétation plus mature des thèses fondatrices (Metal Gear Solid, Resident Evil, Final Fantasy,...), Sega (Dreamcast) et le challenge demandé à ses fidèles (Crazy Taxi, Sega Rally, Virtua Fighter,...) et Microsoft (XBOX, XBOX 360) avec son approche hybride de challenges teintés de concepts PC (Halo, Knights of the Old Republic, Doom 3).

Le choc fut brutal. Nintendo n'était pas le seul représentant crédible du Hardcore Gaming. De multiples alternatives existaient et il m'était inconcevable de continuer à les ignorer. Mon choix était fait. Je ne suivrai plus un seul courant mais bien désormais tous les courants du Hardcore Gaming. La période Dreamcast, PS2, Gamecube, XBOX reste pour moi l'apogée de mon adhésion au Hardcore Gaming. Ce fut notamment à cette période que je décidai de transmettre mon savoir auprès de nouveaux fidèles : par mes écrits sur le nouveau canal de diffusion de nos valeurs, Internet, je pu faire part de mes convictions et devenir, en quelque sorte, à mon tour, un prophète du Hardcore Gaming.

Rien ne semblait alors pouvoir venir mettre en doute cette foi qui m'habitait depuis une vingtaine d'années. Et pourtant, la réalité en fut tout autre. Petit à petit, mes croyances allaient être confrontées à plus fortes qu'elles. Et il en découlera une remise en cause intégrale du modèle, qui, si elle n'allait pas faire disparaître mon appartenance au Hardcore Gaming, allait toutefois m'amener à lui consacrer une part moins importante de ma vie. Mais quels sont donc ces évènements qui m'ont incité à quitter le Hardcore Gaming pour rejoindre le modéré Casual Hardcore Gaming, mouvement prônant le jeu mesuré ?

 

Les croyances du Hardcore Gamer mises à mal par d'autres courants de pensée


Le Hardcore Gamer que j'étais durant l'adolescence vivait avec des œillères. Pour consacrer le plus de temps possible aux jeux vidéo, j'occultais sciemment d'autres formes de divertissement. Pendant tout un temps, je refusai même de sortir jouer au foot avec mes voisins pour rester accroché à ma manette. Je me souviens d'ailleurs de ma mère faisant tout son possible pour m'envoyer dehors  « car le temps était magnifique » ; sans succès. Je vivais tellement ma foi que je n'accordais aucun intérêt à la musique, à la TV ou au cinéma. Je dois avouer que mon adolescence était également très limitée au niveau des sorties dans les cafés, les rencontres avec les amis,... Ma chambre était devenue mon sanctuaire et je n'en sortais finalement que le moins possible.

Mais avec le temps, là également mes croyances ont été mises à mal : il suffit souvent d'une brèche pour fissurer un modèle. Et ce n'est finalement pas une mais quatre brèches qui sont venues mettre à mal mes croyances et ce, sur une période très courte que je positionnerai aux environs de 1998 (et cela n'a rien à voir avec la victoire de la France à la Coupe du Monde).

Première brèche, le passage de mon permis de conduire : grâce à cette nouvelle autonomie, je pouvais plus facilement quitter mon sanctuaire et m'ouvrir à d'autres loisirs. Deuxième brèche, l'arrivé d'Internet dans notre foyer. Non seulement, je pouvais me déplacer mais en plus j'avais maintenant également accès à des mines d'information sur d'autres loisirs à partir de mon ordinateur. Internet est, sans conteste, la brèche la plus importante dans mes croyances tant ce nouvel outil allait dévorer mon temps disponible pour les jeux vidéo. Troisième brèche, le démarrage de mes études supérieures et donc, la rencontre avec d'autres personnes et la multiplication des sources d'influence et des évènements externes. Enfin, dernière brèche, la sortie du premier épisode de la nouvelle trilogie Star Wars : la sortie de ce nouveau film me lança dans une collectionnite de tout ce qui touchait à l'univers Star Wars (j'avais adoré les premiers volets). Une partie de mon budget (et de mon temps disponible) allait y être consacré.

Aucune de ces brèches n'allait se reboucher rapidement. Les jeux vidéo, bien que toujours prépondérants dans ma vie, allaient de plus en plus être mis en balance avec d'autres envies à l'intérêt toujours croissant. Et fait nouveau, les jeux vidéo ne sortaient plus systématiquement vainqueurs de ces confrontations. Et ce fut même pire car de nouvelles brèches apparurent progressivement : les mangas et tout ce qui touche à la culture japonaise, la lecture (BD, romans, revues de tout genre,...).

Et encore, des brèches plus importantes n'allaient pas tarder à faire leur apparition.

 

Les croyances du Hardcore Gamer mises à mal par notre modèle social


Notre modèle social s'articule autour de trois grandes étapes : le travail, le mariage (et ses alternatives) et les enfants (si celles-ci se succèdent généralement dans cet ordre, rien n'empêche d'autres combinaisons). Pour ma part, je suis resté très traditionnaliste et j'ai suivi cet enchainement. Chacune de ces étapes a eu un impact sur le Hardcore Gamer que j'étais. Pouvais-je accorder toujours autant de temps au jeu vidéo ? Le voulais-je encore tout simplement ? Et ce fut là ma première surprise : ce n'est pas par contrainte que j'ai pris certaines distances vis-à-vis du Hardcore Gaming mais bien par volonté et envie. Comment des croyances vieilles de plus de 20 ans ont ainsi pu être remises en cause si rapidement ? Revenons quelques instants sur ces trois étapes pour analyser leurs impacts sur le Hardcore Gamer que j'étais.

Le travail : quel leurre que celui-ci ! Au début, tous les Hardcore Gamers sont impatients de l'atteindre. En échange d'un certain nombre d'heures prestées, le travail ouvre les portes du pouvoir d'achat. Et là, dans un premier temps, les acquisitions se succèdent : multiplication des consoles - ordinateurs derniers cris, achats de jeux selon les envies (dans la limite du salaire toutefois), plus de devoirs après la journée de travail,.... L'adhésion au Hardcore Gaming, jusqu'alors limitée par un faible pouvoir d'achat, devient totale. Mais ce rêve n'est que de courte durée. Travail signifie généralement indépendance et donc appartement, voiture et factures. Chaque Hardcore Gamer va rapidement se rendre compte qu'un jeu correspond souvent à une ou deux semaines de courses alimentaires ou à un plein d'essence. Et manger ou se déplacer reste indispensable.  Mais l'entrée dans le monde du travail est également synonyme de trajets, d'heures supplémentaires, de stress ou de sorties avec les collègues. Il n'est déjà plus possible de jouer que le soir ou le week-end et encore, certains des facteurs précités vont venir diminuer ce temps disponible.

Le mariage : la majorité des êtres humains semble destinée à passer une grande partie de sa vie accompagné de sa / son conjoint(e). L'Homme ne semble, en effet, pas programmé pour vivre seul. Et là encore c'est une variable qui va fortement perturber les habitudes de vie du Hardcore Gamer pour qui le jeu vidéo tient une place centrale. Seul, celui-ci peut encore organiser son temps, et malgré le travail, se réserver du temps de jeu quitte à réduire sa durée de sommeil ou ses autres activités. Mais, en couple, cette organisation devient un véritable casse-tête. Les envies personnelles entrent en compétition avec les envies du couple, qui par définition leurs sont prioritaires. Sorties entre amis, soirées TV, concerts, visites familiales et tout simplement... temps passé ensemble sont autant d'évènements susceptibles de rogner un peu plus le temps disponible à consacrer aux jeux vidéo. Il reste la solution de trouver un(e) conjoint(e) qui n'est pas réticent(e) aux jeux vidéo, ou même mieux, qui les apprécient également. J'ai eu cette chance et c'est certainement ce qui m'a permis de doucement glisser vers du Casual Hardcore Gaming et non de tomber dans le pur Casual Gaming.

Les enfants : je ne dispose pas encore d'un assez grand recul pour m'exprimer sur ce point car je ne vis cette (magnifique) expérience que depuis quelques mois. Mais une chose reste évidente, le temps que vous aurez mis en réserve suite aux deux premières variables sera fortement impacté par le temps que vous passerez avec votre enfant. Le moindre sourire, les moindres pleurs ou n'importe quel autre de ses besoins vous fera immédiatement lâcher votre manette ou clavier pour accourir vers lui / elle. Les priorités changent et obtenir le succès X ou passer le dernier boss n'auront plus jamais la même importance à vos yeux.

Ces trois facteurs jouent indéniablement sur la même variable : le temps ! Ce temps qui, du jour de notre naissance s'égrène tel un compte à rebours et que nous essayons d'optimiser de la meilleure des façons. Ayant décidé, à partir de mon enfance, de consacrer une part importante de ma vie aux jeux vidéo, j'ai donc dû, à compter de 23 ans, revoir mes ambitions et apprendre à le partager  avec  notre modèle social. Est-ce un mal ? Absolument pas tant c'est le Hardcore Gamer lui-même qui décide de trouver un travail, de se marier ou d'avoir des enfants. Personne ne le contraint à le faire. C'est donc un choix assumé qui démontre que ma foi dans les jeux vidéo n'est peut être pas l'élément fondamental que je considérai jusqu'à présent. Et d'autres évènements allaient continuer à ébranler mes anciennes certitudes.

 

Les croyances du Hardcore Gamer mises à mal de l'intérieur


Au fil des ans, ma foi dans le Hardcore Gaming a donc été ébranlée par les différents éléments mentionnés ci-avant. Etais-je encore un Hardcore Gamer. Je ne le savais plus. Est-ce que quelqu'un qui joue moins peut encore revendiquer cette appelation ?

Ce fut le moment d'une profonde introspection par rapport à mes croyances. Suis-je toujours intéressé, n'est-il pas temps de passer à autre chose ? Est-ce que le temps passé à jouer pendant toutes ces années ne l'a pas été en pure perte ?

Je dois maintenant l'avouer, pendant quelques mois, j'ai pensé à tout arrêter, à tirer un trait sur ces années  d'expériences et de pratiques. Et finalement, je me suis rendu compte de trois choses.

Je joue moins mais je m'intéresse toujours aux jeux vidéo : le jeu, en tant que tel n'est finalement qu'une des composantes du Hardcore Gaming. Il est possible d'y trouver une forte satisfaction et de défendre ses croyances via d'autres moyens. La lecture notamment. Si le jeu est trop mobilisateur en temps, alors il est possible d'en devenir un théologien ou un tribun. Le premier est celui qui va analyser les écrits, continuer a approfondir la connaissance de ses préceptes. C'est clairement le chemin que j'ai choisi en multipliant les lectures sur le sujet : lectures papiers via les éditions Pix'n Love, IG Mag et toutes les parutions qui reviennent sur ses actes fondateurs ou qui analysent ses évolutions actuelles mais également Internet qui regorgent d'informations permettant de parfaire le modèle. J'avais déjà expérimenté cette fonction de théologien au summum de ma période de Hardcore Gamer (magazines,...) mais à l'époque ces lectures étaient uniquement orientées sur le jeu (découvertes, critiques,...) alors que maintenant elles sont focalisées sur la culture, l'histoire ou les expériences humaines.

Le tribun est lui un orateur, quelqu'un qui participe au débat, qui le fait vivre et insuffle l'envie aux nouveaux fidèles. C'est principalement sur les forums qu'ils s'expriment ou via des articles comme celui que vous êtes en train de lire (là encore j'avais testé cette fonction il y a quelques années mais avec beaucoup moins de recul et d'analyses).

Je joue moins mais je joue toujours : tout est question d'équilibre. Le jeu n'a pas totalement disparu de ma vie mais des priorités doivent être mises. Je ne fais plus que certains jeux, ceux qui m'intéressent vraiment. Les Uncharted, Xenoblade Chronicles (que ce fut difficile de trouver le temps de faire celui-là), Mario, Call Of Duty, Heavy Rain,... Mais ce travail de sélection m'est facilité par le courant d'uniformisation qui sévit actuellement dans le jeu vidéo. Si l'envie de faire un FPS me prend, alors il me suffit de sélectionner, dans la longue liste de candidats potentiels, celui qui me parle le plus et d'oublier ensuite les autres.

Si les jeux étaient tous des trésors d'originalité, alors il me serait très difficile de faire un choix et la frustration serait de mise.

Je joue moins mais je collectionne : c'est paradoxal mais moins je dispose de temps pour jouer, plus j'achète de jeux. Il s'agit sans doute d'une compensation, d'un espoir (illusoire) de redevenir un jour un pur Hardcore Gamer qui pourra alors rattraper tout son retard. Cette collectionnite en devient compulsive mais me permet de conserver ces attaches aux Hardcore Gaming. Le plaisir que je prends à observer ma collection compense, du moins en partie, le plaisir que je n'ai plus en jouant.

Ces trois éléments (+ d'autres que je ne détaille pas ici) sont mes fondements du Casual Hardcore Gaming : moins de temps de jeu effectif mais plus de chemins disponibles pour en obtenir de la satisfaction. Je parle bien de mes fondements, car, selon moi,  le propre du Casual Hardcore Gaming est de permettre à chacun de positionner ses curseurs là où il le souhaite. Chacun, en fonction de ses aspirations et de son temps disponible va pouvoir façonner son propre modèle de croyances. Pour finir, je vous propose mes 10 commandements du Casual Hardcore Gaming qui, là encore, me sont totalement propres.

 

Les 10 commandements du Casual Hardcore Gaming

1 - Les jeux massivement multijoueurs en ligne jamais tu ne commenceras

2 - Les jeux en mode facile ou normal tu feras

3 - Le jeu en ligne tu éviteras

4 - Une fois par an un RPG tu affronteras

5 - Les jeux en famille tu feras

6 - Les jeux sur consoles portables tu privilégieras

7 - Un jeu qui ne te plait pas tu ne le finiras pas

8 - Une obsession des trophées et des succès tu ne feras pas

9 - Du plaisir avant tout tu rechercheras

10 - Prioritaire jamais le jeu ne sera

   

 

Tout au long de cet article, j'ai utilisé cette métaphore de la religion. En effet, en réfléchissant à la structure que je souhaitais donner à celui-ci, je me suis rendu compte que c'était finalement ce qui correspondait le mieux aux idées que je souhaitais développer. Alors, bien évidemment, le Hardcore Gaming n'est pas une religion mais il en possède certaines caractéristiques comme vous avez pu le lire à travers mon exemple personnel. Chacun est libre de le vivre à sa manière avec ses propres croyances. S'il faut, comme pour les religions, déplorer les extrémismes de toute sorte (jeunes qui décèdent après avoir joué pendant des heures, fait divers sanglants liés aux jeux vidéo et qui sont médiatisés à outrance,...), chacun est finalement libre de vivre son Hardcore Gaming comme il le souhaite. Via mon témoignage, vous pouvez également voir que rien n'est figé et que le rapport au Hardcore Gaming est en constante évolution, influencé aussi bien par des évènements extérieurs que par une évolution de son propre mode de pensée. J'espère que certains d'entre vous pourront se reconnaître dans mes propos qui, je le répète, ne sont que le reflet de ma propre expérience. Et j'espère également que cet article permettra d'apaiser les rivalités entre Casual et les Hardcore Gamers tant la frontière est mouvante entre ces deux catégories de joueurs.                                                                                                                             Alors... Hardcore Gamer j'étais, Hardcore Gamer je resterai (mais Casual).