Un logiciel, c'est quoi ?

La plupart des
gens savent ce qu'est un logiciel et en utilisent tous les jours,
pour naviguer sur Internet (et allez sur gameblog.fr par exemple),
pour faire du traitement de texte, pour jouer... Mais il est
peut-être bon de redéfinir ce qu'est un logiciel pour mieux
appréhender le concept de logiciel libre.

Un logiciel est
une application qui répond aux besoins des utilisateurs (jeu,
traitement de texte...). Ces programmes fonctionnent sur un système
d'exploitation qui leurs permet d'accéder aux ressources de la
machine (clavier, souris...).

Pour créer un
logiciel, les développeurs écrivent dans un langage de
programmation compréhensible par l'homme puis le transforme en un
langage machine (ou langage binaire), via un compilateur, qui lui est
compréhensible par la machine.

Le logiciel dans
sa forme compréhensible est appelé source du logiciel (ou « code
source » par abus de langage) et dans sa version en langage machine,
il est appelé binaire (ou exécutable).

Qu'est-ce qu'un logiciel libre ?

Un logiciel
libre est un logiciel garantissant à ses utilisateurs un certain
nombre de libertés. Il vous garantit quatre niveaux de libertés :

- utilisation: la liberté d'utiliser/exécuter le logiciel pour quelque usage que ce soit.

- étude : la liberté d'étudier le fonctionnement du programme, et de l'adapter à vos besoins.

- redistribution : la liberté de redistribuer des copies.

- modification : la liberté d'améliorer le programme, et de rendre publiques vos améliorations de telle sorte que la communauté tout entière en bénéficie.

Logiciel libre s'oppose au logiciel propriétaire

Un logiciel propriétaire est un
logiciel n'offrant pas les quatre libertés. Voici la mise en
parallèle d'un logiciel propriétaire et des quatre libertés :

- Liberté d'utilisation d'un programme : oui mais sous conditions

- Liberté d'étudier le fonctionnement d'un programme : non

- Liberté de distribution d'un programme : non

- Liberté de modification d'un programme : non

Un logiciel
libre protège la libertés des utilisateurs. A l'opposé, toutes les
autres formes de distribution posent des problèmes en matière de
liberté pour les utilisateurs. Voici quelques exemples de ces formes
qu'il ne faut confondre avec les logiciel libre :

- freeware(logiciel gratuit ou graticiel) : indique que le logiciel fourni est gratuit, indépendamment de sa licence d'utilisation. Le code source du programme n'est pas disponible, ce qui interdit par exemple de corriger des bugs ou d'effectuer des améliorations.

- shareware(partagiciel) : logiciel dont l'auteur demande aux utilisateurs réguliers de son programme une rétribution volontaire. La rediffusion ou la modification d'un tel programme n'est pas autorisé.

- logiciel du domaine public : n'est plus soumis au droit d'auteur. Si le code source est dans le domaine public, c'est un logiciel libre, mais très souvent le code n'est source n'est pas disponible. Dans ce cas, ce n'est pas un logiciel libre.

Pourquoi le
logiciel libre ?

Le
principal intérêt du logiciel libre ne se situe pas au niveau de
ses mérites techniques, mais bien dans l'essence même du logiciel
libre : la
liberté
 (liberté
d'expression, d'association, d'entreprise, d'user à sa guise de
l'information disponible et de la partager, au bénéfice de chacun,
donc de tous).

Le mouvement du logiciel libre, se
référant à l'utilité sociale, s'oppose à l'appropriation
individuelle de la production intellectuelle dans le logiciel. Le
logiciel libre permet une réelle appropriation citoyenne de
l'informatique.

Au-delà de la liberté, l'intérêt
du logiciel libre est multiple
 : liberté de
faire des copies du logiciel pour son propre usage ou pour ses amis ;
apprentissage approfondi (pour beaucoup de professionnels, "la
meilleure documentation qui puisse exister, ce sont les sources
elles-mêmes") ; correction plus rapide des erreurs ;
pérennité par la maîtrise du code source et de son évolution ;
souplesse par l'adaptation du logiciel à des besoins particuliers ;
défense du pluralisme linguistique par la traduction du logiciel
indépendamment de l'existence d'un marché ; nouvel état
d'esprit dans lequel l'utilisateur veut ou du moins peut apprendre ;
indépendance par rapport à un éditeur ; adéquation de
l'évolution du logiciel avec les besoins de l'utilisateur ;
absence de logique marchande conditionnant les sorties des
différentes versions, ...

source : april.org

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