Ni no Kuni, qui se traduit littéralement par "Les 2 pays". Ici la version PS3 est sous-titré "Le pays Blanc" alors que la version DS est sous-titré "Le pays Noir".

 

Ni no Kuni, comme son nom ne l'indique pas, est un jeu collectif entre les développeurs de Level 5 et le Studio Ghibli. Grosse surprise pour ma gueule, pas très bien renseigné, qui n'avait rien vu venir. À coups de gros trailers sur l'écran aussi grande qu'une piscine olympique, j'ai pu découvrir un peu de ce jeu en vidéo avant d'aller le tester, dont une information primordiale: la musique est composé par Joe Hisaishi, LE compositeur de TOUS les films que Miyazaki à réalisé!

C'est l'histoire d'un jeune garçon qui perd sa mère trop tôt dans la vie, en partie par sa faute. Tout triste, il découvre que la peluche qu'elle lui avait offert est en fait une créature magique qui va l'entrainer dans un monde qu'il est loin de pouvoir imaginer.


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Le petit garçon et la créature magique

 

La particularité de cette saga, mis part Ghibli inside, est qu'elle se déroulera avec un opus sur Nintendo DS (développement terminé à 80%) et un autre sur Playstation 3. L'avantage d'avoir payé un billet d'avion super cher et de faire 2h de queue pour rentrer au TGS puis 1h30 de queue pour rentrer dans le stand c'est de pouvoir tester les deux jeux sur un timing de 25 minutes.

On nous envoie sur la version DS en premier et là dessus un choix nippo-cornélien nous oblige à choisir entre l'une des deux possibilité dont je découvrirais la nature que trop tard: introduction du jeu ou partie sauvegardé (et donc gameplay). Je choisis la première, à l'aveugle, et me retrouve propulsé dans un nouveau monde Ghibli, autant via les graphismes que via les multiples petites séquences animées qui ponctue quasiment chaque action dans le jeu. Tout y est : fanstame à l'occidentale venant de l'occidentalisation forcée du Japon en 1880 et des brouettes, mélange avec des gestes culturels japonais tels les baguettes, un monde où tout le monde est gentil dont une mère hyper affectueuse. Mais l'introduction en finit pas et le temps défile ! Beaucoup de scènes trop longues ou inutiles à mon goût (surtout en temps limité quand t'as fait un voyage en avion couteux, une queue de 2H et une autre de 1h30) mais qui stabilise l'histoire.

Le jeune héros décide d'aller rejoindre le soir son amis bricoleur un peu plus agé. Ensemble ils vont tester sur le bord du canal sa nouvelle invention : une voiturette. La mère se reveille à la maison et ne trouve plus son enfant. Elle s'affole et part à sa recherche dans la nuit. Pendant ce temps, le héros conduit la voiturette qui s'emballe et chute dans l'eau, lui avec. L'autre garçon, trop bénèt, a trop peur pour sauter dans l'eau le sauver mais la mère arrive à ce moment et se jette pour sauver son fils. Une petite ellipse plus tard, tout le monde est sauf et personne n'en veut à personne (pas très crédible d'ailleurs mais passons) sauf que les efforts ont surmené la mère qui est foudroyé par son coeur malade. Triste introduction qui n'ira pas plus loin, le temps n'ayant pas suspendu son vol comme je lui avait demandé.

Je n'aurais pas touché au Gameplay mais aurait tout de même noté la présence d'un énorme grimoire disponible à coté de chaque DS du stand. Celui-ci était pourvu d'innombrables informations -en japonais- ainsi que beaucoup de symboles qu'il allait falloir reproduire dans le jeu, à des moments bien précis. Pour en savoir plus sur cet élément essentiel du jeu, je vous invite à vous reporter sur cette article d'un autre testeur, bien plus complet sur la question.

 

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Le grimoire en question qui a bien la taille et le poids d'un vrai livre

 

Nous filons tester l'autre jeu sur PS3 et là je me prend une claque mémorable. Le jeu est sublime. l'univers ne nous trompe pas, nous sommes dans un monde imaginaire Ghibl. Là, encore une fois, j'avais le choix entre deux possibilités: aller tuer le monstre de la forêt ou trainer dans la ville. J'ai choisi l'option deux parce que mes camarades avaient pris la première.

On débarque dans une contrée en dehors de la ville, avec ruisseau, bosquet et petite plaine. Les monstres apparaissent sur la carte et déclenche un combat si on les touche. On passe alors en mode combat classique RPG dynamique. Le héros contrôle une ou plusieurs créatures qui obéissent à ses ordres (un peu comme Pokémon). Vous avez alors plusieurs choix d'ordre qu'on fait défilé: "Attaque !", "Défend !", "Esquive", "Super coup !". Une fois l'ordre donné, la petite créature cornue mignonne, armée d'un petit bouclier et d'une épée, s'en va en guerre exécuter la stratégie en temps réél. Si les choses se gâtent, ou si vous voulez vous défouler -toute proportion gardé, on reste dans un Ghibli-, vous pouvez intervenir dans le combat et taper du baton, tel un trop jeune padawan qui se couperai avec son propre sabre laser.

Les monstres sont super chouettes. J'ai fait 3-4 combats dans la même et je n'en ai pas vu un identique. Ils ont tous un design vraiment attirant, rendant l'esprit du jeu encore plus beau.

Une fois le ruisseau franchis (la rivière sur la carte), je rentre dans la ville ou se déclenche une animation de Ghibli. Encore une fois, je suis stupéfait de la qualité graphique du jeu (à 30% de son développement sur PS3). Tous, dans les murs, le sol, les herbes, les personnages, les grilles, le ciel, les vêtements... tous est Ghibli ! Ce n'est plus une impression, on se déplace dans un film de Miyazaki !

 

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Ceci n'est pas un film

 

J'ai remarqué le sens du détail Ghiblesque dans toute sa splendeur. Dans la ville on retrouve plusieurs personnages différents mais tous n'ont pas la même façon de marché selon leur corpulence. j'ai pu voir aussi un autre petit garçon assis sur un élément de décors, le tout très naturellement. BAM ! Grosse claque ! Bien vu, évident, mais tellement jamais fait avant. Notre héros, le jeune garçon, possède lui aussi une démarche particulière qui varie selon les sols qu'il rencontre. Lorsque l'on passe sans un escalier, il dévale les marches comme un véritable enfant. La marche, un détail particulièrement travaillé dans lesMiyazaki, rendant compte de la différence entre les enfants et les adultes.

Comme tout était en japonais, je me suis que baladé dans la ville et en ai pris plein les yeux. C'est un travail exceptionnel que produit Level 5 ! Les 10 minutes de test passèrent bien vite mais j'avais déjà des étoiles dans les yeux !

 

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Le stand de Level 5, massif

 

Il n'est pas nécessaire de posséder les deux jeux sur DS et PS3 qui ont pourtant l'air de se suivre. Les deux possèdent un gameplay et des aventures différentes et uniques. Cela dit, je pense que Ni no kuni sera un Must Havesur les deux consôles, en particulier pour l'atout de son grimoire sur DS, outil que je trouve particulièrement bien pensé et... magique ! Le fait de consulter un "vrai" grimoire pour résoudre des énigmes est génial ! Visuellement, joué dans un vrai Ghibli est un fantasme qui sera bientot réalité grâce à la PS3Ni no Kuni, un jeu que j'attend de pied ferme !

 

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