Sorti en 1989 sur Pc, et constituant un de mes tous premiers jeux d'aventures, Indiana Jones et la dernière Croisade est un jeu bien difficile, mais qui vous laisse de très bonnes surprises.
Premièrement, il reste assez fidèle au film, grâce à ses quelques scènes comme le début sur le train, la poursuite en avion ou le Château en Autriche. De plus, la plupart des décors du film, en commençant par l'école, sont quasiment les mêmes que sur l'écran de cinéma.
Enfin, la musique de John Williams (en qualité midi) vous accompagne pendant toute l'aventure.
Le jeu dure une bonne dizaine d'heures, avec quelques quêtes parallèles qui peuvent vous simplifier la tâche : Escale à Berlin pour se faire signer un laissez-passer par le Führer en personne, détournement du zeppelin pour gagner du temps dans les airs...
Sans compter des énigmes ultra difficiles comme cliquer sur le bon pixel pour découvrir le papier collant dans lequel est enfermée une clef qui ouvre le meuble où est caché le faux-Journal du Graal écrit par Indiana Jones enfant, qui permet ainsi d'éviter l'escale à Berlin (mais dans ce cas, on ne fait pas signer le laissez-passer, et la fin s'en retrouve beaucoup plus compliquée).
En effet, le jeu est assez difficile, car on peut mourir à plusieurs endroits. Déjà dans les nombreux combats contre les nazis à mains nues où les points de vie ne sont pas remis à zéro après chaque combat (il faut donc trouver la trousse de secours) ; ensuite les différentes énigmes comme le souffle de Dieu où il faut cliquer sur le bon pixel pour éviter la lame ou bien le détail à ne pas laisser passer caché dans les catacombes, qui nous permet de trouver le bon Graal à la fin du jeu.
Heureusement, les créateurs ont placés des manières détournées d'éviter les combats, souvent par le dialogue ou par des échanges d'objets. N'hésitez pas à dire « je vends de beaux blousons en cuir » pour vous faire un peu d'argent.
Le scénario du jeu permet de changer quelques scènes du film, comme le début où les élèves sont entassés dans le bureau d'Indy, que vous pouvez refiler à un autre professeur ; ou bien le célèbre moment où Hitler dédicace le Journal du Graal, qui peut être remplacé par n'importe quoi.
Les dialogues sont toujours très bien trouvés, et sont bourrés d'humour ; on découvre aussi une multitude de références à d'autres jeux Lucasarts comme les époux Edison en peinture ou bien Sam et Max dans un totem.
Un jeu qu'il est bon de rejouer.