Miroku est un jeune homme brillant mai
solitaire... Il a cessé de suivre ses cours à l'université et ne se présente
plus à ses petits boulots. Vivants désormais reclus dans son studio, il
s'interroge sans cesse sur cette société à laquelle il n'adhère plus.

L'intervention télévisée d'un général américain légitimant
un bombardement sur une population civile va transformer ses interrogations en
certitudes : la morale n'a plus sa place lorsque les actions des grands
hommes sont au service de grands desseins !

Miroku peut alors se lancer dans l'exécution de ce projet
qu'il fomente depuis quelque temps...

Ce que je retiendrais avant tout de cette œuvre est le
scénario, que je trouve passionnant. A la lecture de Syndrome 1866, nous nous
retrouvons dans la tête d'un jeune universitaire n'adhérant plus aux valeurs
actuelles de la société, de là nous allons découvrir ses pensées les plus
noires qu'ils fomentent depuis quelques temps et qui vont « enfin »
prendre le dessus. C'est alors que commence un long processus d'observation et
de réflexion, jusqu'à ce que... Par ailleurs, le scénario nous incite à nous
poser des questions quant à la tournure que prend notre société et quant au
droit de tuer.

Pour ce qui est du dessin, je le trouve bien décevant
comparé à la qualité du scénario.

Cependant quelque chose me dérange dans ce manga... sans doute
l'analogie avec Death Note. En effet, Syndrome 1866 m'apparait - pour le moment
- comme une copie imparfaite. En attendant le deuxième tome, je ne suis pas
totalement convaincu par ce manga.

Article tiré de mon blog