Brother : a Tale of Two Sons, cela faisait un moment que je voulais acheter ce jeu et encore récemment je l'avais loupé aux soldes de Steam. Mais peu de temps après, j'ai vu que le jeu était dans la sélection PS + du mois de mars, je n'allais pas encore louper une occasion de me procurer cette petite pépite d'or ! 

Alors après avoir entendu, lu ou encore vu un certain nombre d'avis dithyrambiques sur le GOTY 2013 de beaucoup de gamers, je me suis lancé dans ce fameux périple dont j'en attendait tellement... Et pour être servi, j'ai été servi ! Allez, il est temps de lever le rideau.

Je lance donc le jeu sur ma p'tite console et avant même de choisir l'option "Nouvelle partie", je reste figé 30 secondes sur le menu du jeu à regarder le grand arbre majestueux et à écouter la musique divine qui nous accompagne pendant notre quête. J'ai tout de suite compris que le pari était gagné avant l'heure. Mais après ce petit moment de contemplation, je lance enfin une nouvelle partie. Le contexte est vite posé : je suis avec deux frères (un petit, un grand) et nous devons partir à la recherche d'un remède pour soigner notre paternel qui est plutôt en mauvaise posture... Et nous partons explorer "l'univers" avec pour seul guide une carte où l'emplacement du trésor est visiblement indiqué. C'est effectivement un peu léger pour deux p'tits gars qui doivent tout juste atteindre les 25 ans à eux deux mais ne vous inquiétez pas pour eux...ils seront bien accompagnés.

Si le jeu n'est pas une foudre techniquement, artistiquement il nous laisse bouche bée. C'est assez rare de voir une direction artistique aussi poussée. Des environnements (très variables) aux personnages ; Brothers est unique. Même s'il s'inspire très fortement des contes, il garde à mon sens une patte graphique propre à lui-même et c'est tout simplement indescriptibe. De plus, la bande son couplé aux images nous donne petit mélange exquis (non, il n'y a pas d'autres mots) qui vaut réellement le détour, croyez-moi ! Tenez, pour finir de vous convaincre, c'est bien un des rares jeux vidéo où je me suis arrêté sur tous les bancs, juste pour contempler avec émotions la beauté de la nature. C'est drôle. Au final, nous nous retrouvons à prendre le temps d'observer la nature sur notre TV alors que nous le prenons pas dans le monde réel...

 

 

Enfin, et c'est le coeur du jeu, que puis je dire sur le lien qui unit ces deux frères mais aussi compagnons de route ? Si en sortant du jeu, je me suis dit : "waouh, bah t'es pas près de l'oublier celui-ci", c'est surement dû aux personnages et à leur amour mutuel. Du début à la fin (ou presque), les personnage sont ensemble, et dès qu'ils sont séparés d'une dizaine de mètres, ils s'appellent entre eux en criant. Leur union constitue leur force comme je l'ai dit dans le titre, c'est incontestable. Et cela se ressent bien évidemment dans le gameplay qui est extrêmement bien pensé (même si le joueur a besoin d'un petit temps d'adaptation) car par le biais des deux sticks analogiques, nous contrôlons les deux personnages simultanément ou non d'ailleurs. En effet, nous devons parfois en laisser un de côté, le temps d'actionner un mécanisme avec l'autre par exemple. Mais ce qui ressort très clairement de ce gameplay, c'est qu'il contribue avec grande justesse à nous montrer (une fois de plus) la complémentarité des deux protagonistes.... et je n'en dirai pas plus.

Pour conclure ce papier avec émotion ,sans spoiler, c'est carrément mission impossible ! Donc je vous laisserai juste méditer sur cette superbe image qui m'a personnellement donné la chair de poule (les personnes ayant terminé le jeu me comprendront peut-être, je l'espère...).