Article mis à jour le 18 Janvier 2014

Avant-propos : Autant le dire tout de suite pour éviter les polémiques inutiles dans les commentaires : cet article porte uniquement sur la première trilogie Crash Bandicoot (+ le spin off Crash Team Racing), celle créée par les équipes de Naughty Dog. Je n'ai en effet pas jugé nécessaire de revenir sur la licence au-delà de son exploitation originale sur Ps One, de qualité bien supérieure à la deuxième période de l'histoire du marsupial virtuel. J'invite les lecteurs intéressés par la suite des aventures de Crash à se rendre sur cette page, dans laquelle l'ami gameblogueur Zhibou détaille les épisodes post-Naughty Dog. Ne cherchez donc pas d'exhaustivité ici, vous ne trouverez qu'un aperçu des épisodes fondateurs et en aucun cas une revue de presse complète de la saga. Vous voilà prévenus ! 

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Crash Bandicoot, du fun à l'état pur ! 

Le bandicoot le plus célèbre de la galaxie, chapeauté par le sémillant Mark Cerny et né de l'imagination débordante du duo Andy Gavin / Jason Rubin, a fait ses armes sur la Playstation première du nom, en sortant dès 1996 le premier opus d'une trilogie extraordinairement drôle et originale, qui à elle seule donnera une nouvelle impulsion à un genre en pleine mutation. Retour sur un phénomène majeur du jeu vidéo des années 90.

Le jeu de plate-forme venant d'effectuer une transition vers la 3D intégrale avec l'excellentissime Super Mario 64 sur la machine du big N, sony, également à la recherche d'une mascotte, dégaine donc son Crash Bandicoot, un jeu plein d'énergie dont le personnage complètement déjanté évolue dans une 3D linéaire colorée et enchanteresse. Combinez l'énergie débordante d'un Sonic, ajoutez-y un zeste de malice à la Mario, et vous obtenez Crash Bandicoot, un cocktail détonnant !

 

Même s'il ne s'agit pas d'un jeu à espace ouvert comme Mario 64, il n'en demeure pas moins addictif et novateur pour l'époque malgré ses limitations techniques et son côté couloir (un peu moins marqué que dans Pandemonium néanmoins). Alors jeu de plate-forme "de couloir" certes, mais dont les personnages hauts en couleur et la richesse visuelle de l'univers ont su séduire une grande partie des possesseurs de la machine de Sony.

 

Je vous propose aujourd'hui un petit come back sur la saga légendaire via ses épisodes canoniques, étroitement liés à l'histoire même de la playstationRetour en détail sans plus tarder sur le premier coup d'éclat de Naughty Dog sur la Playstation !

 

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C'est donc en 1996 que les compères Andy Gavin (à la programmation) et Jason Rubin (à l'écriture) sortent le premier épisode de cette excellente saga, imaginé depuis les tout débuts de la playstation. Première production Naughty Dog sur playstation et produit par le sémillant Mark Cerny (pour rappel l'actuel architecte de la PS4), alors dirigeant d'Universal Interactive Studios, Crash Bandicoot se veut à l'époque une véritable claque dans le petit monde du jeu vidéo, sans pour autant révolutionner complètement les codes de la plate-forme : L'énergie à revendre de son marsupial de héros n'a d'égal que la trame cartoonesque et déjantée des différents niveaux que comporte le jeu. On croirait presque diriger un personnage des studios Tex Avery, dans un monde complètement loufoque et fourmillant de détails hauts en couleur ! C'est beau, c'est fin, c'est fun : C'est la marque de fabrique de Crash Bandicoot, capable comme peu d'autres titres de procurer d'étranges sensations euphoriques, dès les premières minutes de jeu. 

                                   Le style graphique très cartoon participe au succès du jeu.

Notre héros - Crash - pour ceux qui ne suivent pas au fond - est en réalité une créature issue des recherches malintentionnées d'un certain Neo Cortex, véritable docteur Frankenstein de la franchise. À la recherche de sa petite amie Tawna, elle même crée de toute pièce par le savant fou (et dont le physique sera jugé si peu approprié pour les enfants qu'elle disparaîtra par la même occasion de la saga par la suite) et retenue prisonnière par ce dernier, Crash n'aura d'autre choix que de jouer les bons samaritains afin de mettre un terme aux agissements pathétiques du Dr Cortex et de son acolyte Dr Nitrus Brio. Vous l'aurez compris, on reste sur du relativement classique, et ce n'est bien évidemment par pour la qualité de sa trame scénaristique que ce Crash Bandicoot allait entrer au panthéon du jeu vidéo. Notons également que la localisation, intégralement en Français (textes et dialogues à partir des opus 2 et 3), donne un attrait supplémentaire à l'aventure, qui se déguste avec d'autant plus d'enthousiasme, tel un véritable petit dessin animé lors de cut-scenes mettant parfois notre ami à poil roux dans de biens faucheuses postures. Même si ce dernier n'est d'ailleurs pas doué de la parole et reste muet comme un carpe du début à la fin de l'aventure, les alliés et autres antagonistes de Crash se chargent de donner vie au récit en y allant de leurs petites tirades régulières. 

En ce qui concerne le gameplay à proprement parler, la recette du succès est assez simple, mais diaboliquement efficace : Crash progresse dans des niveaux en 3D assez réduits, "en couloir", auxquels on accède de manière linéaire via une mini-carte à l'instar de Donkey Kong (et dans les deuxièmes et troisièmes volets dans l'ordre que l'on veut grâce aux Warp Zones). La caméra suit un angle prédéfini qu'on ne peux pas modifier puisqu'elle est conçue en fonction du parcours et de ses multiples obstacles. Tel un diable de Tasmanie des grands jours, la force de Crash, c'est avant tout son tourbillon ravageur, qui dégage tout sur son passage : caisses bonus, ennemis, pièges... il faut d'ailleurs savoir différencier très rapidement les éléments présents à l'écran pour ne pas perdre bêtement une vie, car l'animal est plutôt du genre fonceur - on s'en rend compte dès l'écran titre, ce dernier ne tenant pas en place une seconde - laissant souvent la réflexion de côté au profit de l'action immédiate ! Situation géographique oblige, les niveaux se ressemblent plus ou moins tous, même si l'on sent une certaine progression compte tenu de la topographie de l'île. Les stages ne manquent en tout cas pas de variété et offrent tout de même une bonne dose de challenge, exception faite des boss, tout de même assez faciles à battre dans l'ensemble. 

                                      Les combats de boss sont dans l'ensemble assez simples.

En pleine époque des mascottes en tout genre, c'est le côté pétillant de l'univers qui se démarque, et surtout, la personnalité douce-dingue de son héros principal qui arrive à faire mouche auprès d'un très large public, et par conséquent à mettre la franchise sur de bons rails. Il fallait à la playstation première du nom un jeu solide et accessible, capable de fédérer toute la famille autour de lui pour séduire les potentiels futurs acheteurs de la console. Et ce rôle, on peut dire que Crash Bandicoot l'a rempli avec brio puisque ce ne sont pas moins de 6,8 millions d'exemplaires qui ont trouvés preneurs au total ! Une bien belle façon pour Naughty Dog et Universal de débuter un partenariat avec Sony, qui compte bien devenir (à ce moment de son histoire) le leader incontesté du marché dans la seconde moitié des années quatre-vingt dix. D'autant qu'à l'inverse de Sonic et Mario, Crash n'a jamais été officiellement pensé pour être la mascotte de la Playstation : il l'est plus ou moins devenu grâce à la cohérence et la qualité de son univers, à l'instar de Lara Croft, autre icône forte de la machine  auprès d'un public légèrement plus âgé que celui de Crash ! Il à bénéficié d'une ressortie en dématérialisé courant 2007 sur le PSN de la PS3 toutes régions confondues. 

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Son entrée en matière aura tellement marqué les esprits qu'un an plus tard à peine (soit 1997), le revoilà de plus belle dans une suite intitulée Crash Bandicoot 2 : Cortex Strikes Back. Quand d'autres développeurs voient leurs licences stagner et s'enliser dans la répétitivité, le trio gagnant de chez Naughty Dog (Mark Cerny/Jason Rubin/ Andy Gavin) ne s'endort pas sur ses lauriers fraîchement acquis et prouve que l'on peut très bien sortir un jeu de qualité par an, si l'on se donne les moyens d'innover. Et bien sur, l'apport financier de Sony constitue une assurance vie certaine dans cette perspective. Non content de poursuivre les aventures de Crash - accompagné cette fois de soeur Coco Bandicoot - et de son pire ennemi Neo cortex là ou elles s'étaient arrêtées, le jeu se voit agrémenter de nombreux ajouts de gameplay qui ne font que rendre la recette du premier opus encore plus savoureuse ! Alors qu'il prenait du bon temps sur l'ile tropicale N. Sanity, le voilà reparti à l'aventure - ici, c'est la collecte de cristaux (au nombre de 25) pour le compte de Neo Cortex - dans des environnements bien plus variés qu'auparavant, et remplis à ras bord de surprises et autres objectifs secondaires.

En plus des 25 cristaux demandés par le Dr Cortex, il faut ajouter à cela les gemmes, que l'on va pouvoir récupérer pour le compte de l'ancien ami et associé du Dr, j'ai nommé Nitrus Brio

                                      Les couleurs sont encore plus chatoyantes dans cet opus.

Aux niveaux de jungle - très proches les uns des autres graphiquement - du premier opus viennent s'ajouter beaucoup de nouveaux environnements : marécages, égouts, laboratoires scientifiques dernier cri, banquise... l'animal se permet même quelques escapades extra-terrestres  grâce à l'ajout bienvenu du jet-pack, proposant un gameplay dynamique et bien incorporé au tout, même s'il n'est pas toujours aisé de se déplacer dans les environnements en semi-3D, de par le choix de la représentation de ces phases de jeu où l'on ne contrôle pas Crash directement. On peut également saluer l'arrivée de nouvelles séquences dynamitant pas mal le rythme du jeu, à l'instar de ces niveaux tropicaux où l'on est poursuivi par une boule géante ! La difficulté tient donc de la faible distance d'affichage - de par l'inversion du sens de déplacement - de ce qui se trouve devant Crash, poussant le joueur à aiguiser ses réflexes pour s'en sortir. On peut également citer les passages sur la banquise, que l'on parcourt à dos de Polar l'ours polaire : un ajout bienvenu qui booste très clairement le rythme, en plus de procurer des sensations jouissives. 

On trouve à la bande son une fois encore l'inépuisable Josh Mancell, qui contribue largement à faire de l'univers de Crash Bandicoot un joyeux bazar survolté grâce à ses compositions dithyrambiques et vigoureuses. D'influence world music, les thèmes des niveaux qui nous accompagnent dans notre périple font appel au folklore tribal de l'île, qui lorgne du côté de la musique africaine. La synergie entre ce qui se passe à l'écran et son pendant sonore est d'une très grande cohérence et participe grandement au caractère loufoque de la série. En effet, même les bruitages et autres effets sonores ont bénéficié d'un soin particulier, rendant le tout très proche d'un véritable dessin animé ! Le style restera sur la même ligne tout au long de la trilogie initiale, dont la bande sonore est invariablement signée de la patte à la foi majestueuse et déjantée de Josh Mancell.

Cette deuxième itération des aventures de l'anthropomorphe des antipodes est donc un succès incontestable, accueilli à bras ouvert par la critique malgré ses quelques errements de gameplay dans les phases motorisées, qui souffrent parfois d'une inertie agaçante. Le public lui, ne s'y trompe pas non plus puisqu'au final le jeu s'écoule quand même à plus de 7,5 millions d'exemplaires dans le monde, confirmant par la même occasion le succès grandissant de la licence dans les chaumières. Le jeu ressort une première fois en 2007 sur le PSN, mais pour une raison inconnue, il fut retiré du PSN Européen cette même année, avant de n'y faire son retour de manière définitive qu'en 2011 ! 

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Après avoir subi un deuxième et cuisant échec dans son combat pour la domination du monde, le Dr Cortex s'en va trouver le Dr N.Tropy, maître du temps de son état, afin de perturber les flux temporels et de s'octroyer une victoire totale et définitive sur les forces du bien (comprenez Crash et toute sa clique de joyeux lurons). Comme si tout cela ne suffisait pas, le Dr Neo Cortex est maintenant sous l'influence néfaste du pendant maléfique d'Aku Aku : Uka Uka ! "C'est juste l'inverse" ! Encore un scénario qui ne restera pas dans les annales, mais qu'importe, là n'est pas l'essentiel. C'est avant tout le prétexte idéal pour justifier ce qui fait tout le sel de ce troisième et dernier volet plate-forme des aventures du marsupial aux gros sourcils : les voyages temporels ! Toutes les époques sont représentées, - passées, présentes et futures - et ce dans un nombre toujours plus varié d'environnements différents, pour le plus grand plaisir des globe-trotter virtuels : de la muraille de chine en des temps immémoriaux, ou bien dans des niveaux futuristes dernier cri, en passant par l'exploration de l'Atlantide... sans même parler de la warp zone cachée, offrant 5 niveaux supplémentaires ! 

Pour mener sa quête à bien, notre héros aura d'ailleurs à sa disposition toujours plus de moyens de locomotion ; que ce soit à dos de tigre (même gameplay qu'avec l'ours polaire du 2) ou de dinosaure, en passant par les airs à bord d'un avion d'épandage, les situations risquent d'en surprendre plus d'un. D'ailleurs on n'incarne plus seulement Crash dans cette nouvelle épopée, puisque la frangine Coco Bandicoot décide de donner de sa personne en enfourchant vaillamment son jet ski pour quelques phases pas piquées des vers, hormis un temps d'adaptation nécessaire à l'apprentissage des commandes. Crash 3  explose la rétine de sa beauté formelle et affiche une vitesse d'animation bluffante pour le support. Cet opus condense en lui les meilleurs éléments entrevus dans ses prédécesseurs, en y ajoutant un zeste de folie qui achève de rendre le voyage totalement jubilatoire. La seule fonction "contre-la-montre" justifie à elle seule l'achat de ce titre, car elle en rallonge la durée de vie déjà pourtant gargantuesque du soft : c'est un peu l'option chère à bien de joueurs aujourd'hui, à savoir le mode speed run !  Des heures et des heures de jeu en perspective...


                        Plus beau, plus long, plus coloré... Crash 3 repousse toutes les limites.

Avec plus de 7 millions d'exemplaires écoulés, Warped se paie une belle part du gâteau et montre qu'une fois de plus, "la qualité n'attend pas le nombre des années" Non content de mettre la Ps One à genoux en la poussant dans ses derniers retranchements techniques, Crash Bandicoot 3 : Warped se veut être ni plus ni moins la quintessence de l'expérience Crash, l'épisode ultime, le jeu plus abouti sur tous les plans : Plate-forme, humour, graphismes, gameplay, durée de vie... n'en jetez plus, c'est un menu Best Of à lui tout seul ! Plus de dix ans après,- et exclusivité playstation oblige - c'est sur le Playstation Network de la PS3 que le jeu ressort en téléchargement, le 23 octobre 2007, devenant ainsi (re)jouable en émulation sur la petite dernière de chez Sony fraîchement débarquée, mais également sur sa première portable d'alors, la PSP. Le titre n'a d'ailleurs pas trop mal vieilli, prouesse qu'il doit à la finesse de sa direction artistique - toujours très agréable à l’oeil de nos jours - et à la richesse de son level design

                             La fine équipe de Crash Bandicoot 3 : Warped au grand complet.

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Les yeux déjà portés vers l'avenir, - la PS2 avec leur nouvelle licence Jak & Daxter - Naughty Dog livre un dernier cadeau aux aficionados de l'univers Crash Bandicoot en 1999 avec Crash Team Racing, un Mario-kart like plutôt inspiré, qui se démarque totalement de ce qui a été fait jusqu'à présent. Pour autant, l'univers de Crash est respecté à la lettre, puisqu'un semblant de scénario "type" se dessine, faisant intervenir et s'affronter sur l'asphalte brûlante des circuits de karting tous les protagonistes et antagonistes de la trilogie. En fait, c'est même tous les personnages les plus emblématiques qui sont ici réunis et joignent leurs forces afin de sauver la planète, menacée de destruction par l'extra-terrestre Nitros Oxide. Rétrospectivement,  on pourrait presque qualifier cet épisode de jubilé, car à sa sortie, nul ne savait qu'il s'agissait du tout dernier projet de Naughty Dog sur la licence !  Un dernier tour de piste, mais avec les honneurs... 

 

Hélas, ce spin-off ne trouve pas l'écho de ses illustres prédécesseurs et les chiffres de ventes subissent une chute sévère par rapport aux volets plate-forme : seulement 2 millions d'exemplaires écoulés sur la durée, ce qui représente environ trois fois moins que n'importe quel épisode sorti jusqu'alors ! Un moindre mal, qui s'explique surtout par ce changement de genre inattendu qui a très certainement déçu quelques inconditionnels au passage, en plus d'un alignement frontal avec le roi - difficilement détrônable - de la discipline, Mario Kart. Le soft tente sa chance une deuxième fois mais en version dématerialisée cette fois, en ressortant sur le PSN de la PS3 le 18 octobre 2007.

 

                                                     CTR, un Mario Kart-Like de grande classe.

 

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On aura beau dire ce que l'on veut de la saga Crash Bandicoot, l'ère Naughty Dog aura sans aucun doute possible été la plus prolifique du fait des sorties très proches entre les épisodes, et ce sans perte de qualité. Par la suite aucun épisode n'atteindra jamais plus l'excellence de la première trilogie. Cette première fournée, c'est pas moins de quatre jeux cultes en quatre ans : Crash Bandicoot en 1996, Crash Bandicoot 2 : Cortex Strikes Back en 1997, et Crash Bandicoot 3 : Warped en 1998. On peut également inclure dans cette liste l'excellent spin-off Crash Team Racing (1999), complètement déluré et ultra fun, sorti tout juste un an après Crash 3. Ce jeu bourré de bonnes idées marquera hélas la fin de cette première époque et l'abandon pur et simple de la licence par le studio original. 

 

Depuis l'honnête mais sans plus Crash Bandicoot : La Vengeance de Cortex sorti sur Ps2 en 2001, la série, en nette perte de vitesse, ne redécollera jamais vraiment, suite à la sortie de quatre épisodes sur Ps2 de qualité contestable. Même si certains jeux s'en sortent mieux que d'autres, il manque tout de même la patte de l'artiste, le petit supplément d'âme dont disposait la saga à ses débuts, qui semblait touchée par la grâce. On pourra surtout regretter la passation des droits d'exploitation de la licence de Naughty Dog, fondateur initial de la saga, vers Vivendi Universal Games, qui n'aura jamais fait que copier allègrement la formule sans atteindre le niveau d'excellence de l'équipe de Rubin et Gavin - partis développer entre-temps leur nouvelle licence Jak & Daxter sur Ps2 - - et n'aura jamais rien proposé qui puisse dignement succéder à la tonitruante trilogie originale, ni même égaler le fun d'un Crash Team Racing malgré la réalisation d'un épisode correct dans la même veine sur Ps2 en 2005 : Crash Tag Team Racing

 

Il ne nous reste plus à espérer qu'un jour, cette merveilleuse licence ayant donné ses lettres de noblesse à la Playstation première du nom nous revienne dans une version "next gen", et si possible des mains mêmes de ses créateurs originaux. Le personnage de Crash dispose - encore aujourd'hui - d'un tel capital sympathie auprès du grand public qu'il serait dommage qu'il ne fasse pas un jour un come-back fracassant sur nos consoles de salon ! Après tout, Andy Gavin a récemment émis le souhait de voir débarquer une compilation HD des quatre volets développés par Naughty Dog, à l'instar de celle qui a vu le jour concernant Jak & Daxter  sur PS3 ! Ben quoi, c'est beau de rêver non ?

 

                               Pour votre santé, mangez au moins 5 fruits et légumes par jour.

 

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