Voilà ma perception d' Assassin's Creed II, ça peut sembler réducteur, ça reste évidemment un jeu d'aventure, d'action et d'énigmes acrobatiques, je vais développer ça un peu plus bas heureusement ;) Cet article n'est pas vraiment un test mais ma vision de la chose, avez-vous la même ? Lisez ce qui suit et nous verrons bien, assassins !

Puisqu'il faut bien choisir je commencerai par le positif. Cela peut bien entendu varier en fonction du joueur, mais il me semble que ce point précis est l'esprit même du jeu :

En fait,  il n'y a pour moi qu'un point positif, un seul ? non bien entendu mais celui-ci surpasse tous les autres. Ce qui m'a mis une claque énorme au moment de la sortie du jeu, c'est « l'immersion ». Au début de mon article, je parlais d'une personne qui achète un tableau de Léonard, qui marche sur les toits. Cette personne c'est vous, c'est moi, c'est n'importe quel joueur ou joueuse qui prend la manette en main. Encore une fois, pour moi l'essence du jeu est là. C'est comme un voyage dans le temps, un univers crédible, pourquoi ? parce que reproduit avec la fidélité d'un copiste du Louvre. L'immersion est immense, qu'on soit amateur ou non de cette période, on ne peut que souligner le boulot de l'éditeur.

 

La variété apportée à cet épisode
C'est un des points qui avaient déçu lors des aventures d' Altaïr. Ici, on peut se glisser dans une exposition de tableaux pour surprendre notre victime, bastonner des maris infidèles ou encore livrer une lettre aux convives d'un mariage sur le point de débuter.

Puisqu'il y en a et puisqu'il faut en parler, évoquons maintenant les points négatifs, qui semblent au-delà de mon avis, faire l'unanimité :

Le système de combat
Le joueur doté d'un lock, mis en lumière par feu Zelda Ocarina of Time, pourra choisir sa victime s'il se retrouve encerclé, c'est là que les problèmes commencent. Ici, tout est assez confus, on ne peut pas vraiment choisir l'adversaire à ''locker'', ou plutôt, ce sera très souvent un autre garde qui vous attaquera. On peut aussi lire ici et là des joueurs se plaignants de l'IA de ces gardes qui attendent leur tour pour vous agresser. UBISOFT à d'ailleurs évoqué des adversaires plus rugueux, donc plus réalistes ? Croisons les doigts..

 

Poursuivons dans les défauts et encore une fois, c'est la maniabilité d' Ezio. Quand on gambade sur les toits, le perso passe de redoutable expert en parkour à l'homme glue escaladant systématiquement chaque mur que vous ne souhaitiez pas grimper. On remarque ça notamment quand les décors sont plus complexes. Un exemple ? vous courrez pour attraper un voleur de bourses réfugié sur le haut des demeures Florentines, face à vous une bordure à droite et une échelle à gauche, Ezio se collera au mur du milieu.. On sent parfois une réelle difficulté à enchainer les obstacles.

Alors bien sûr, il y a plein d'autres choses à voir (les glyphes en rapport avec ce mystérieux sujet 16, l'optimisation de son armure ou encore les amourettes d'Ezio) mais la majorité d'entre vous les connait, d'ailleurs tout le monde y a déjà joué non ? ;) Je souhaitais partager ici mes impressions, ce jeu figurant tout simplement parmi mes favoris.

 

N'hésitez pas à commenter et me donner votre analyse de cet épisode ainsi que de la tournure que prend la série à quelques mois de la sortie du très attendu n° III.

Grazie mille. Ciao.

yosh