Depuis toujours Gran Turismo a régné en maître sur la simulation de courses sur consoles. Mais la concurrence s'est faite de plus en plus rude. En particulier avec une licence qui, à l'instar de FIFA pour PES, est en passe de prendre la tête auprès des amateurs de belles mécaniques. Cette licence c'est bien évidement Forza qui va décliner son quatrième opus en octobre. Une saga qui mérite bien un petit coup de rétroviseur.


Forza Motorsport

Xbox

Mai 2005
Nombre de voitures : 231
Nombre de circuits : 17
Ventes mondiales : 1,07 millions

Forza, la révélation

Alors que GT explose tous les scores avec plus de 10 millions d'unités vendues, 700 voitures et des circuits à foison, l'équipe de Turn10 sort un jeu de voitures sur Xbox. Il fallait bien que la console de Microsoft ait aussi sa simulation auto. Au niveau promotionnel, Forza est annoncé comme le GT killer. Si à l'époque il n'en avait clairement pas l'envergure, les débuts étaient encourageants et la presse l'a accueilli avec bienveillance. On y trouve bien sûr un mode arcade pour les plus pressés, des courses à section et un mode Autocross. Ce dernier consiste à montrer votre habileté en slalomant entre des cônes sans les toucher. Un équivalent aux permis de Gran Turismo. On peut noter qu'on reparle de l'Autocross pour Forza 4 alors qu'il a disparu depuis le premier opus.

La façon de gagner des crédits pour modifier son véhicule et progresser dans le mode carrière est influencée par la difficulté réglable à souhait. Moins le joueur utilise d'aides, plus il est récompensé. Un élément original à l'époque qui pousse à s'approcher de plus en plus de la conduite en simulation totale.

Le système de classe de véhicules est en place afin d'échelonner les performances des voitures en fonction de leurs diverses modifications. Le jeu récompense aussi les courses propres et l'originalité. Les sommes gagnées sont plus grandes si aucun accrochage n'est à déplorer et si vous utilisez une voiture originale (une américaine au Japon et vis et versa).

La gestion des dégâts est prise en compte ! Une chose qui semble aller de soi aujourd'hui, mais qui faisait une très grosse différence avec Gran Turismo. Le comportement des voitures déjà très honorable avec de bons transferts d'appuis est très largement influencé par ces éventuels dommages. De plus les dégâts sont également cosmétiques. Une prouesse à une époque où les constructeurs ne voulaient surtout pas qu'on abime leurs modèles. Il y a bien moins de voitures que dans GT4, mais les dégâts dynamiques sont gérés pour chacune d'entre elles. Forza Motorsport est né et bien né.

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