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Vous avez toujours rêvé d'être réellement dans une partie de Mario Kart, bonus qui ralentissent les autres compétiteurs compris ? C'est possible, et ça se passe en Belgique.

Le Guiness World Records : Gamer's Edition permettra évidemment de découvrir des records incroyables liés à notre divertissement préféré. Et l'un d'eux va parler à votre petit coeur tout nostalgique.

Face à la présence de plus en plus importante des loot boxes dans les jeux, des joueurs/consommateurs qui les assimilent à des jeux d'argent souhaiteraient que les autorités se penchent sur ce système. Jugeant la chose nécessaire, la Belgique vient de se pencher sur la question. 

Les autorités belges n'ont pas tardé à mener à terme leur enquête sur Star Wars : Battlefront II, Overwatch et plus particulièrement les systèmes de loot boxes qu'ils emploient. Et leur conclusion ne va pas faire les affaires des éditeurs de jeux.

Les autorités belges sont penchées sur le cas des loot boxes depuis plusieurs mois. Après avoir pris le temps d'étudier la question, elles viennent de rendre leur verdict. Et ce dernier ne va pas dans le sens des éditeurs. 

Depuis le rocambolesque shitstorm autour des loot boxes d'un certain Battlefront II en 2017, le problème des micro-transactions dans le jeu vidéo aura dépassé le simple cercles des joueurs au parfum, pour attirer l'attention des pouvoirs publics de plusieurs états.

En avril, la justice belge déclarait que l'achat de loot boxes s'apparentait à un jeu d'argent, avec pour conséquence, la suppression de cette option d'achat par les développeurs des jeux concernés.

Plus tôt cette année, le gouvernement belge s'est penché sur le cas des loot boxes et a jugé celles de plusieurs jeux contraires à la législation relative aux jeux de hasard. Cette décision a remis en cause la présence en Belgique des loot boxes dans d'autres jeux. Dont NBA 2K. Et ça, 2K a du mal à l'encaisser. 

Plus tôt cette année, les autorités belges ont déclaré que les loot boxes représentaient des formes de jeux de hasard et étaient donc illégales sous leur forme actuelle. Si la plupart des éditeurs ont choisi de désactiver ces loot boxes, à contrecoeur, Electronic Arts a choisi de braver les autorités. Et cela pourrait prochainement lui causer du tort.

Ce n'est pas la première fois que les mots "drogue" et "jeu vidéo" sont accolés l'un à l'autre. Cette fois pourtant, rien à voir avec des médias qui s'acharneraient aveuglément sur notre loisir préféré. Cette drogue est bien réelle, et a pour nom "Nintendo". Elle a été repérée en Belgique récemment.