Tiré du film débile sorti l'hiver dernier sur les grands écrans avec le truculent Jack Black dans le rôle d'un cuisinier mexicain de monastère et catcheur à ses heures perdues, Super Nacho déboule sur nos DS chosiques avec un seul mot d'ordre : nous proposer des combats chaotiques dénués de finesse tactique. Dans cette mascarade vidéoludique, vous affronterez 17 combattants semblant tout droit sortis des donjons SM des films de cul hollandais les plus glauques, dans des arènes très cheap taillées à la serpe. L'esthétisme des protagonistes fait irrémédiablement penser à des avatars en pixel art. En gros c'est très cheum. Seules les séquences vidéos issues du long métrage, plutôt bien encodées, viendront nous libérer de toute cette rustrerie esthétique.

Super Perrave

J'ai beau être un super fan de l'acteur bushiste Jack Keubla, force est de constater qu'ici le délire a été poussé bien trop loin... Super Nacho sur DS est un soft de catch qui dispose en sus des mini-jeux tous aussi débiles les uns que les autres. Inutile de gaspiller mon énergie à me lancer dans une analyse freudienne et constructive : le titre est chelou du début à la fin. C'est simple, pour moi, Super Nacho se place aisément en tête des jeux les plus perraves de cette année. Les graphismes font tellement pitiés qu'ils donnent envie de lancer des pièces oranges sur sa console portable. La pauvreté des prises comme des coups réduisent le gameplay à du matraquage de boutons décérébré. Les mini-jeux, au nombre de 8, ne manqueront pas de nous fataliser la vie par leur vainitude dans un ultime finish move, pour parachever la présence d'un pseudo syncrétisme sophistiqué. Seul point positif : il sera possible d'étendre son misérabilisme à 3 comparses maudits via le système Wifi de la DS, histoire de pourrir gratuitement du pigeon. Bref évitez ce soft comme Dominique Strauss Kahn ou Jack Lang le font avec les Socialos. Le seul avantage de Super Nacho étant de pouvoir se targuer ramenardement durant les grands soirs de beuveries, de posséder dans sa ludothèque éclectique l'un des titres les plus affligeants de ces 5 dernières années décennies.