Vous trouvez qu'il n'y a pas assez d'armes dans le jeu ? Sledgehammer a pensé à vous et présente l'OHM. Beaucoup plus intéressant que l'AE4 proposé dans Havoc, ce fusil a en effet la particularité d'être multifonctions. Comprenez qu'il est possible de s'en servir telle une mitrailleuse lourde mais aussi comme fusil à pompe ! Pour passer d'un mode à l'autre, il suffit d'une simple pression sur la croix directionnelle gauche. Avec de l'expérience, on parvient très vite à switcher de manière naturelle et ainsi gérer aussi bien le combat rapproché que les duels à distance. Cependant, il manque sérieusement de précision et ralentit pas mal la mobilité du perso. A réserver à ceux qui recherchent un peu plus de challenge et de skill donc.

Autre nouveauté du multi : des modes de jeu demandant d'utiliser un grappin en lieu et place des autres capacités Exo. Chaque joueur portant obligatoirement cet accessoire sur lui, ça change complètement le déroulement d'une partie. Tout d'abord, on peut tuer avec, et c'est carrément jouissif quand on y parvient. Ensuite, avec un cooldown relativement court, on peut se la jouer Spider-Man de manière quasi-permanente, ce qui donne un côté dynamique pas déplaisant du tout. D'autant plus que les nouvelles cartes, vraisemblablement pensées pour aller de pair avec ce gadget, offrent de nombreux passages parfaits pour l'exercice, ainsi qu'un vrai sens de la verticalité.

Les voyages forment la « fragness »

En proposant des terrains de jeu en demi-teinte, Havoc laissait un arrière-goût d'inachevé, mais rassurez-vous, Ascendance assure le job de ce côté. Au niveau de la diversité et l'esthétique tout d'abord : « Site 244 » vous fait par exemple combattre au pied du Mont Rushmore, aux abords du crash d'un vaisseau. Avec de grands espaces et de nombreux carrefours, l'endroit s'avère aussi idéal pour le grappin, où l'on s'amusera à passer d'un débris de l'appareil à un autre. Ambiance réussie. En revanche, les parties semblent beaucoup moins fun et intenses une fois que l'on y joue sans cet outil. On y est en effet trop exposé, et se manger une balle random pendant que l'on essaie de trouver un abri, ça fait pas franchement du bien.

Seule carte en intérieur et moins ambitieuse au niveau visuel, « Chop Shop » s'apparente à un dédale de couloirs et de fenêtres. Il faut rapidement prendre quelques repères, au risque de s'y perdre dans le feu de l'action. Une fois habitué à la configuration de la map, on prendra un malin plaisir à contourner les ennemis et leur faire perdre la tête dans ce marché noir d'exosquelettes. Et bon point, le lieu se prête parfaitement aux modes à objectifs.

Circulaire et offrant quelques spots vraiment intéressants, « Climate » a aussi la particularité de proposer des passages dans l'eau, où l'on peut se plonger. A vous alors les joies des guet-apens style Predator, le fameux film avec Schwarzie. Mais attention de ne pas rester dedans une fois que l'event de la carte est activée : vous risquez de vous y brûler, l'eau étant remplacée par de l'acide !

Nous avons gardé le meilleur pour la fin avec « Perplex ». Vous vous y retrouverez au milieu d'une résidence australienne, à Sydney. La map n'est pas très grande mais son agencement tout en hauteur oblige à optimiser les déplacements. Les capacités Exo n'auront jamais été aussi utiles qu'ici, tout le monde cherchant en effet à atteindre le sommet du bâtiment central. Il s'agira donc d'être très véloce et mobile. A noter que la structure se modifie à un moment avec des appartements qui bougent tels des Tetrominos.

Left 4 Duty

Pour la nouvelle mission Exo Zombies, nommée "Infection", Sledgehammer a vu les choses en grand. La zone fait désormais au moins trois fois la taille de la précédente, et surtout il y a énormément de niveaux différents (Burger Town, des égouts, etc.). Qui plus est, la variété des objectifs est au rendez-vous. Il arrivera ainsi qu'il faille délivrer puis escorter des survivants jusqu'à un point d'extraction. Si vous y parvenez, vous obtiendrez alors une amélioration pour votre arme. Dans le cas contraire, vous continuerez l'aventure avec un malus.

A la dixième vague, les choses se corsent véritablement avec la venue d'une sorte de boss, le Goliath, qui pointera le bout de son nez, de son armure et de son bouclier ! Rappelant le Tank de Left 4 Dead, il vous fera suer à coup sûr. Comme dans le titre de Turtle Rock Studios, il faudra parfaitement se coordonner avec ses équipiers pour espérer s'en sortir (en parlant de ça, on suit toujours les tribulations de John Malkovich, Bill Paxton, Rose McGowan et Jon Bernthal). D'autres nouveaux ennemis sont aussi venus rejoindre la partie et ne faciliteront pas votre survie, certains vous crachant de l'acide dessus tandis que d'autres vous électrocuteront. Heureusement, que des armes ont été spécialement créées pour l'occasion, ainsi que des pièges salvateurs (comme libérer un crocodile géant au sous-sol qui s'occupera des morts-vivants trop récalcitrants par exemple). Et ce ne sera pas du luxe, la mission étant plus difficile que Outbreak. Dernier point : Infection comprend un nombre relativement élevé d'easter eggs et de petits secrets, qui pimentent encore plus l'expérience. A vous de tous les découvrir !

Pour le même tarif que Havoc, Ascendance propose néanmoins un contenu bien plus riche, exaltant et de qualité. Les nouvelles cartes en multi offrent toutes un intérêt réel, les modes requérant l'utilisation du grappin aussi, et la mission Exo Zombies, particulièrement soignée, saura vous contenter des heures durant. Si les prochains sont du même acabit, investir dans le Season Pass n'est peut-être pas une si mauvaise idée...