Le principe est exactement identique. FlatOut Head On est toujours un mélange de courses bordéliques où tous les coups sont permis et de combats en arène dans lesquels on doit détruire les concurrents façon Destruction Derby. Si cela n'a rien d'original, le titre à tout de même le mérite de posséder un moteur physique des plus corrects, qui donne la possibilité de détruire de façon assez perceptible les décors et d'afficher des déformations potables sur les véhicules. En revanche, il ne faut pas trop lui en demander en terme de réalisme... Le transfert de masse pendant les virages donne l'impression de rouler sur une planète où la gravité serait aléatoire, et il arrive même qu'en percutant un gros baril on ne bouge pas d'un poil, tandis qu'un simple carton peut nous faire partir en tête à queue ! Bref, c'est de l'arcade... pas super bien maîtrisée qui plus est. Cela dit, les épreuves restent somme toute assez agréables, grâce à des tracés variés. Et bien que l'IA ne soit pas folichonne, on trouve matière à s'amuser.

Rag Doll livin' in a movie !

L'autre gros morceau du titre se trouve dans le mode défi. Comme dans les précédentes versions, FlatOut Head On use et abuse du ragdoll. On a droit à des mini-jeux de type bowling, foot ou fléchettes, dans lesquels le pilote sert de projectile. La méthode est simple : on roule à fond les ballons avec la voiture, on appuie sur le bouton de la tranche afin de donner un angle au "lancer", puis le pilote passe à travers le pare-brise et finit sa course en renversant des quilles, dans un filet, etc. Rigolo dès les premiers instants, ce genre de mini-jeux est parfaitement adapté aux trajets de métro, et malgré une réalisation tout de même assez bancale, on est facilement pris par le challenge et la volonté de faire mieux à l'essai suivant.

Bien mais pas top

Ce nouveau volet est finalement comme tous les précédents : pas original, pas brillant par sa réalisation, mais assez fun pour que l'on passe de bons moments (sans pour autant atteindre la qualité d'un Burnout, par exemple). Une dernière remarque néanmoins concernant la musique, composée de morceaux rock tellement mauvais que l'on se crèverait les tympans à coups de crayons... si l'option pour les couper n'était pas présente bien sûr.