Un jeu qui commence par le décès de l'héroïne, ce n'est pas banal, mais ne dit-on pas que la mort n'est qu'une étape ? Enfin, ça dépend pour qui. En tout cas, pour Susan, c'est le début d'une aventure inquiétante, qui commence par une rencontre avec une entité puissante ayant pris la forme d'une vieille dame. Est-ce la Destinée, la Mort, autre chose ? En tout cas, elle investit Susan d'une mission : rencontrer cinq personnes et les confronter dans ce qu'elles ont de plus terrible. Ce sera l'occasion de difficiles introspections, de révélations morbides, d'une partie de cache-cache psychologique...

Jouer avec sa vie

En termes de gameplay, cela se traduit par une série d'énigmes vous demandant de manipuler divers objets avec l'environnement. Il faut étudier le décor, dans lequel on se déplace simplement de droite à gauche et de gauche à droite, selon les besoins du moment. En réfléchissant un peu et malgré un univers où la logique normale n'a plus vraiment lieu d'être, on arrive à progresser sans trop de difficultés. The Cat Lady propose quelques choix dans les dialogues ou dans l'action, mais sans vraiment de conséquence. Il s'agit juste d'une opportunité laissée par le développeur pour façonner sa propre histoire.

En étant un brin au-dessus de la simple narration interactive, The Cat Lady puise surtout sa force dans le scénario et l'ambiance qui laisseront des traces dans votre esprit si vous êtes un peu sensible. Rarement ai-je vu un environnement si malsain et bizarre. Hélas, même si je comprends bien l'objectif de la direction artistique, sa réalisation pêche trop pour impressionner (c'est rare que le style rétro se plante, mais là c'est le cas). Si vous passez outre ce problème, The Cat Lady est un bon titre à découvrir en famille.

The Cat Lady est dispo en anglais sur Steam pour 9 euros. La VF n'est pas recommandée, mais dispo au cas où.