Tout le monde sait bien que si le feu nucléaire ravageait la planète, rien ni survivrait sauf les scorpions, les cafards et le cinéma français. C'est pourquoi dans l'univers post-apocalyptique de Journey of a Roach, vous jouez justement un cafard, en prise avec des fourmis fachos et d'autres pièges. Heureusement, pas de film humoristique français à l'horizon.
Journey of a Roach est un jeu d'aventure bien particulier, développé par Kobold Games et édité par Daedalic. Tout est en 3D et le personnage se dirige avec les touches du clavier, et pour cause : il peut se déplacer presque partout : au sol comme au plafond ou sur les murs. Le décor pivote alors pour vous donner une autre vision de votre environnement, ce qui vous aidera à trouver et atteindre les divers objets que vous collecterez. Pour avancer, il suffit de les utiliser aux bons endroits, avec les bonnes personnes, avec parfois le besoin de les combiner.
Capharnaüm
L'ensemble est assez facile et court, mais sympathique. Une autre très bonne idée de Journey of the Roach est de n'inclure aucun texte ni aucune parole dans l'histoire. Tout est raconté et expliqué avec des petits dessins étonnamment clairs et compréhensibles... Ce qui en fait un jeu idéal pour les enfants. Il est d'ailleurs assez rigolo malgré son contexte dévasté. Humm... il faudra peut être les aider sur certains passages un peu difficiles tout de même. Aussi, les contrôles peuvent se montrer un peu récalcitrants, surtout lorsque l'on tente de passer d'un tableau à l'autre via une ouverture (le cafard à tendance à grimper autour plutôt que de rentrer dedans...).
Journey of a Roach ? Pourquoi pas ! Voilà un jeu à faire avec ses enfants, en les laissant se débrouiller un peu. C'est mignon, un peu crétin, sympathique... mais c'est aussi très court (3h en galérant sur deux-trois puzzles) et un peu cher (15 euros dans Steam).