Bah ouais, il faut savoir que si Viva Piñata était un excellent titre qui, grâce à son gameplay à plusieurs niveaux, convenait à tous les publics, âgés de 3 à 666 ans, son spin-off (développé par Krome Studios) s'adresse pour sa part exclusivement aux plus jeunes. Jouable à quatre simultanément, on enchaîne des mini-jeux parmi la cinquantaine proposée à la manière d'un Mario Party, mais sans le plateau de bourgeois. D'un point de vue réalisation, il n'y a rien à redire : c'est soigné, c'est propre, c'est net, c'est frais et distingué. Les bestioles que l'on contrôle bénéficient toujours de ce design ultra mignon et les animations sont franchement drôles. Voire désopilantes. Euh, non drôles, ça ira. Concernant les mini-jeux, ils sont relativement marrants sans pour autant offrir le génie comique d'un Mario Party. Mais si le manque de finesse de ces derniers fait qu'un habitué de la manette trouve rapidement les limites du gameplay, en revanche c'est parfaitement adapté aux petiots, pour qui la maniabilité a de toute évidence été conçue.

Une fête au Champomy !

En plus des mini-jeux, on retrouve des courses entre Piñatas dans lesquelles on se tire la bourre façon Mario Kart. Ces dernières, comme le reste, sont vraiment au point techniquement, mais ne permettent pas de satisfaire les fans de courses hystériques que nous sommes tous un peu, et cela malgré la présence des classiques items. C'est pour les enfants quoi... Concernant, les modes de jeu, on fait dans le minimaliste avec juste un tournoi dont on fixe la durée. En revanche, grâce au Xbox Live de ouf', votre marmot, petit frère ou autre truc du même acabit, pourra s'éclater avec le jeune cousin champion du monde qui vit en Italie. Quoi d'autre ? Je crois bien que j'ai fait le tour... Ah si, concernant la note, je précise que les deux étoiles s'appliquent à un joueur adulte hein, car en matière de jeu pour enfant, Viva Piñata Party Animals est sans aucun doute une valeur sûre. Et croyez-moi, même si Julo refuse de me confier sa fille plus de trente secondes, ce gros naze, je m'y connais à mort en mioches !