On dit que l'on trouve toujours plus fort, plus beau, plus malin que soi. Plus c... aussi. Hyperdimension Neptunia V m'a lui rappelé que l'on pouvait également toujours trouver BEAUCOUP plus otaku que soi. Je pourrai me déchaîner ici sur la niaiserie gentiment perverse de fan service d'hikikomori (Wikipédia est ton amie) de ce RPG, avec son monde, GameIndustri, divisé en quatre grands territoires, chacun ayant son héroine moe comme mascotte, Lastation, Lowee, Leanbox, Nepgear et sa jeune soeur Neptune (je vous laisse deviner l'allégorie ou la misère de la chose...) mais pourquoi ne pas être indulgent avec ce genre de choses alors que des jeux venus d'outre-Atlantique, faisant l'apologie d'une violence stupide et d'une pensée crasse sont encensés à longueur de temps ? Non, les lolicons débiles à plus ou moins fortes poitrines et aux sprites très soignés, ça ne me dérange pas outre mesure, ce qui fait la faiblesse de ce titre, c'est surtout la vacuité de son système de jeu au tour par tour, d'une pauvreté affligeante dans ses mécanismes ultra basiques et de ces environnements couloirs, identiques à l'infini, moches comme tout alors que le framerate tourne en moyenne autour des 30 FPS (!) et que l'intrigue insipide seulement mise en scène par des saynètes aux sprites animés est navrante. Le fan service neuneu a ses limites, celles d'un gameplay conséquent.