Un jeu vidéo, c'est toujours une alchimie difficile à mettre en place. Graphismes, gameplay, animations, sons, level design, narration... autant d'éléments à développer et à faire fonctionner ensemble. Passionnant et compliqué ! Et il suffit qu'un aspect soit un peu moins bien que le reste pour que tout le monde râle. Avec Primal Fears, le studio indé DnS Development n'aura pas ce problème, car à peu près tout dans leur titre d'action est mauvais. La sensation des armes, le design des monstres, l'intérêt des mécanismes de jeu, le background, les sons, la musique, l'utilisation de la physique, l'équilibrage de la difficulté... Tout, tout, tout est combiné pour vous plonger au mieux dans un ennui profond, au pire...

Où est la touche suicide ?

L'univers est du type contemporain/fantastique, avec des espèces de zombis/insectes/mutants devenus hors de contrôle. À vous de les massacrer en allant d'un bout à l'autre de niveaux linéaires sans saveur. L'action est molle, soporifique et consiste principalement à reculer en tirant. Parfois il faut courir un peu hors de portée et continuer. En tuant tout ces monstres, on gagne de l'argent pour améliorer des armes qui n'ont aucun punch. Le fusil d'assaut fait du coup par coup tant qu'on n'a pas payé pour augmenter sa cadence de tir, les grenades font à peine des dégâts... même le minigun est arthritique. Lourdingue, incohérent, de réalisation très moyenne et sans intérêt, Primal Fears ne vaut pas les 8 euros affichés sur Steam.

Bien sûr, j'aurais pu demander à Gautoz de venir jouer avec moi pour tester le coop, mais je ne peux décidément pas infliger tant de médiocrité à un autre humain (ou approchant). Probablement le premier titre que je vais supprimer de ma liste Steam.