Le stick et un bouton pour esquiver, un autre pour frapper, la croix pour manger un onigiri et retrouver la santé ou utiliser une pierre pour affûter son katana émoussé. Les mouvements du bretteur dans Hana Samurai répondent à la voie du sabre, ils sont épurés. Ce qui est d'ailleurs le cas de l'ensemble du jeu. On déplace son personnage d'un point à un autre sur une carte, d'aires de combat où il faudra simplement, avec un sens du rythme et une caméra fixe à la Punch-Out !!, se défaire de ses ennemis pour triompher et progresser, à des forteresses où l'on trouvera au bout de moult combats, un boss avec une grosse barre de vie et des assauts variés. Trois villages, presque les mêmes, feront office de zones de paix.

Samourail

Se rendre dans ces villages sera l'occasion de taper la discute avec les autochtones. Vous pourrez aussi vous essayer au tranchage de pastèques en plein vol, comme c'était le cas en guise de tutoriel avec votre maître kappa, mais surtout vous reposer à l'auberge, réparer et améliorer votre sabre et échanger la rançon de votre talent contre des objets facilitant votre périple. Lors de vos combats, vous amasserez en effet plus d'or en esquivant et en frappant vos ennemis au moment critique où ils déclencheront leur attaque. Il sera aussi utile de bien gérer votre espace par rapport aux assaillants, sous peine de vous compliquer la tâche et de voir enchaîner les parades face à eux. Grisante au début, pour peu que la recherche de l'exécution parfaite soit un but pour vous, cette mécanique de jeu devient bien vite répétitive, les situations de jeu étant constamment les mêmes, n'évoluant pas au fur et à mesure du titre. Sa cursivité devient alors peut-être une qualité.

Avec ses mécaniques de jeu éprouvées, ses sons de shamisen, sa direction artistique cartoon, Hana Samurai : Art of the Sword possède un certain charme. Cependant, on aurait espéré plus d'envergure pour ce titre qui tourne vite en rond. Un jeu moyen, avec lequel on peut s'amuser un temps, mais qui restera sans aucun doute anecdotique.