Un test rapide pour Dear Esther, qui est sorti mardi dernier, jour de la Saint-Valentin, car c'est une histoire d'amour qui se déroule devant vous, narrée sporadiquement dans un style très littéraire. Rapide parce qu'il n'est pas question de spoiler quiconque. Rapide parce que ce n'est pas un jeu, c'est une poésie interactive contemplative. On essaye bien de trouver un puzzle ou une énigme au début, par habitude, mais on finit par avancer doucement sur le chemin tout tracé qui nous fera traverser quatre chapitres sur une île assez sinistre. Dear Esther utilise le Source Engine et on peut tiquer sur certaines textures, mais impossible de ne pas être envoûté par le travail sur les couleurs, les lumières, les effets d'eau ou de vent, ainsi que par les musiques, et l'ambiance générale. On se pose des tas de questions sur l'histoire d'Esther, de Paul, du Narrateur... Des réponses ? Peut-être. À vous de vous faire votre propre idée. Dear Esther coûte 8 euros environ sur Steam et dure 1h30. Une expérience à vivre si vous prenez plaisir à être empreint de mélancolie.