Fatal Inertia est un classique jeu de course futuriste. Comme toujours, on nous promet des courses supersoniques dans un rythme effréné... Alors qu'a-t-il donc à proposer pour s'imposer face à ses concurrents ? Bin rien. Nada. Que pouic ! Le jeu est aussi inspiré qu'un asthmatique qui aurait couru le marathon de New York, le gameplay n'apporte rien, on se retrouve avec des courses d'un classicisme barbant, les circuits - bien que nombreux - ne sont pas folichons et n'ont rien d'impressionnant techniquement, loin de là. Histoire d'en rajouter une couche, les indications de virages sont mal foutues et laissent le joueur perdu sur la piste... jusqu'à ce qu'on sorte littéralement du décor ! Certes, c'est un souci que l'on a plus lorsque l'on connaît bien le parcours, mais cela reste un gros problème pour un jeu de course. Les options que l'on récupère sont tout aussi conventionnelles : nuage de fumée, turbo, missile... Seul un grappin permettant de stopper deux adversaires en même temps (on accroche un vaisseau à chaque bout) ou de prendre un super virage façon Batmobile, sort vraiment du lot... mais ça fait bien peu.

Un jeu... bof

Enfin, l'impression de vitesse n'est pas géniale, et ça, ça craint vraiment. On a beau nous dire que ce sont des vaisseaux du futur, par moment on a plutôt la sensation de piloter une 103 SP Custom. D'ailleurs, question design, une fois de plus la médiocrité s'impose, aussi bien dans les vaisseaux que les environnements. Reste les musiques, insignifiantes à souhait, qui n'aident absolument pas à rendre le jeu plus vivant. Si techniquement c'est en dessous de la norme, en revanche, l'enrobage se tient. Il y a plein de pièces à débloquer pour customiser son vaisseau ou en améliorer les capacités, ainsi que des modes de jeu divers mais pas variés. Le jeu en ligne apporte certainement un plus, si l'on veut s'ennuyer à plusieurs. Bref, Fatal Inertia n'est ni le F-Zero, ni le WipEout de la Xbox 360. Sa médiocrité globale et son manque d'originalité font que l'on vous recommande chaudement de garder vos sous pour autre chose. Voilà c'est dit, pas la peine de s'étaler sur des pages et des pages. D'ailleurs c'est bizarre, ça sent le brûlé... Ah merde le four !