Le Docteur Terrible veut tout casser. On ne sait pas pourquoi, mais peu importe. C'est juste pour poser une ambiance, une touche visuelle et apporter un semblant de consistance à tous les mini-jeux qui attendent un groupe de quatre personnes (maximum largement préconisé) devant leur téléviseur. Le principe demeure le même que dans le titre précédent. Chaque participant se retrouve à tour de rôle face à au PlayStationEye, PS Move en main, au cœur d'une action très souvent en réalité augmentée, façon jeux EyeToy. Autrement dit, un décor fictif apparaîtra autour de votre image et, à l'aide de la fameuse baguette magique de Sony, vous agirez sur ce qui vous entoure. Contextualisés et toujours très bien expliqués, les mini-jeux laissent d'abord place à pas mal de fou-rires. Il faut dire qu'on s'agite souvent dans des situations assez hilarantes : sauver des plongeurs à l'aide d'un aimant en évitant des méduses, replacer les bonnes pièces d'un robot, créer des nuages pour voir rebondir des hommes préhistoriques dessus ou, mon préféré, tenir un blessé de sa petite mimine et essayer de la garder en équilibre alors que l'on est dans une ambulance roulant vers l'hôpital à tombeau ouvert...

Le temps de l'apéro

Donc oui, c'est plutôt drôle et diablement précis. Et on a toujours plaisir à se laisser prendre en photo et à enregistrer son nom pour être appelé quand vient son tour. Le problème vient du fait qu'on a une fois encore à un party game apéritif. Les 20 missions proposées, comprenant quelques repompes et des concepts déjà vus dans bien d'autres productions, ne bouchent pas une dent creuse. Quant aux modes, hormis la possibilité de configurer des sessions compétitives plus moins longues, rien. Enfin, qu'on puisse enquiquiner ou aider un autre joueur à l'aide d'une manette fait sourire mais ne regonfle pas la durée de vie ridicule.

C'est avec tristesse qu'il faut admettre que Start The Party ! Save the World ! ne remplit pas son contrat. Les mini-jeux distraient, la jouabilité n'a rien de contrariant et l'atmosphère générale prête à sourire autant que le fait de regarder les joueurs s'emmêler les pinceaux. Mais une heure et demie suffit pour tout connaître du jeu. Ce qui, honnêtement, ne motive pas à le ressortir du placard une autre fois pour "démarrer la fête".