Inutile de tourner autour du pot, Dead Rising 2 : Off The Record ressemble énormément à Dead Rising 2, l'épisode avec Chuck Greene. Si le scénario est très similaire, quelques aménagements ont néanmoins été réalisés dans les cinématiques pour coller à l'histoire de base. On retrouve donc souvent les mêmes missions et les mêmes actions à accomplir... Difficile alors de ne pas se sentir floué lorsqu'on a déjà parcouru en long, en large et en travers le second volet de la série.

Max Prestige ?

La jouabilité est identique à celle du précédent volet. Un constat qui dérange puisqu'il s'agissait déjà d'un point noir à l'époque, même si avec un peu de pratique, elle fait preuve de subtilité. La grande nouveauté vient donc de l'appareil photo de Frank West qui permet de prendre des images avec un max de zombies dessus ; ceci afin d'augmenter ses points d'expérience (les fameux points de prestige) et grimper de niveau plus facilement. Les explorateurs en herbe se feront donc un plaisir de chercher des lieux cachés pour décrocher le jack-pot de PP mais est-ce que cela justifie de retourner à Fortune City si on l'a déjà visitée ? Franchement pas vraiment...

Comme un air de déjà vu

Alors oui, la Fortune City de Frank est quasiment identique à celle de Chuck, c'est un fait. Quasiment... car les développeurs ont tout de même rajouté un parc d'attraction inédit à visiter, Uranus. L'occasion de voir de nouveaux décors même si la taille de l'endroit est finalement assez limitée. A l'intérieur, on découvrira un boss spécial, de nouveaux objets qui s'ajoutent donc à la longue liste de ceux utilisés dans Dead Rising 2. Il en va de même pour les associations de ces derniers permettant de créer de nouvelles armes jamais vues au moyen de cartes à collectionner. C'est fun, défoulant, mais définitivement pas suffisant pour replonger...

Bac à sable

Finalement, la nouveauté qui peut valoir son pesant de cacahuètes réside dans le mode bac à sable, jouable en solitaire ou à deux joueurs. Si dans la campagne solo, nous sommes constamment soumis à une limite de temps pour accomplir telle ou telle besogne (quêtes, escortes, etc.), ce ne sera pas le cas ici. On pourra donc casser du zombie et explorer l'ensemble du jeu en toute tranquillité, de manière à faire un max de points de prestige et les utiliser paisiblement dans le solo. Voilà qui est déjà plus motivant, d'autant que ce plaisir peut se partager...

Same player plays again ?

Maintenant que vous connaissez les différences essentielles entre Dead Rising 2 et Dead Rising : Off The Record, une question fondamentale se pose : faut-il se procurer cette version si on a déjà exploré le jeu précédent de Chuck Greene ? Non et re-non ! Et c'est d'autant plus vrai que tant dans leur contenu que techniquement, les deux titres sont extrêmement proches l'un de l'autre. On retrouve donc des temps de chargement tout aussi longs (peut-être un peu moins, mais c'est tellement léger), des graphismes et des animations similaires et une aventure quasiment identique à la précédente quelques détails mis à part...

Dead Rising 2 : Off The Record se limite à un spin-off avec Frank West qui se destine évidemment à ceux qui n'ont pas encore goûté à la série Dead Rising. Et dans ce cas, cette version vaut largement une étoile de plus car malgré le fouillis ambiant et la jouabilité particulière, l'aventure vaut le détour et le challenge ainsi que le fun sont bien présents (lisez d'ailleurs cet article : Dead Rising 2, le test sur Xbox 360, si vous découvrez la série). A contrario, si vous êtes fan de Frank West (il y en a ?) et que vous avez déjà écumé Fortune City, Off The Record et la présence du personnage ne justifient pas à eux seuls votre retour en terre zombifiée, que ce soit bien clair !