Lorsque le magazine Edge se penche sur les chiffres et dévoile le TOP 20 des éditeurs les plus riches du monde, cela donne à réfléchir. En effet, au-delà des idées reçues, il est particulièrement intéressant de constater les forces en présence et la relative redistribution des cartes. Pour cela, deux tableaux. Le premier met en lumière les revenus (l'argent qui rentre pour faire simple) générés par les éditeurs du 1er avril 2007 au 31 mars 2008. Fatalement, les trois constructeurs de consoles sont alors en tête cumulant revenus des jeux + revenus des machines + royalties. Regardez... (précisions qu'il faut compter en "millions de dollars").

Mais le plus significatif se déroule ici, sur ce tableau, celui des profits (en bleu) et des pertes (en rouge). En clair, c'est là que l'on constate qui a vraiment gagné un peu, beaucoup, énormément, pas du tout de dollars sur cette année fiscale. Et les résultats sont sans appel ! Si Nintendo triomphe et si Disney se montre un étonnant compétiteur, Electronic Arts, Microsoft et Sony accusent violemment le coup cette année. Les cartes seraient-elles en train de se redistribuer quelque peu ? On pourra constater en tout cas que dans le TOP 10 des éditeurs ayant été les plus profitables sur l'année fiscale 2007/2008 on retrouve 5 entreprises japonaises, 2 françaises, 2 américaines, 1 anglaise. Les japonais n'ont donc clairement pas encore dit leur dernier mot...