Souvenez-vous, c'était en octobre 2007 : Electronic Arts s'était alors offert le studio Pandemic. Tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes pour le développeur de Star Wars Battlefront ou encore de Full Spectrom Warrior. Jusqu'à ce début d'année 2009, où patatras, la branche de Brisbane en Australie se voit coupée par sa maison-mère, EA. Ça commençait mal, et allait visiblement augurer de choses bien pire encore.

EA a bien confirmé la semaine dernière devoir licencier pas moins de 1500 postes, pour une réduction de 17% de sa masse salariale. Le studio Pandemic était visiblement en première ligne.

En effet, si l'on se fie à diverses sources (et notamment Kotaku), le studio de Los Angeles, qui regroupe le noyau dur du développeur, aurait tout simplement vu ses 200 employés mis à la porte. Même si une partie d'entre eux a pu être recasée chez Electronic Arts, les dégâts semblent irréversibles pour ce développeur.

Quant aux licences de Pandemic, elles devraient être transférées chez EA Montréal (Army of Two). On attend toujours un communiqué officiel de la part des protagonistes, pour confirmer ou non ces rumeurs. Ainsi que The Saboteur, qui devrait donc être le tout dernier jeu sous le label Pandemic. Enfin, s'il sort un jour. Il est en tout cas toujours prévu pour le 10 décembre prochain.

Espérons que le jeu ne sera pas saboté. Facile, je sais. Honte à moi.

MàJ: selon les dernières infos du site Kotaku, ce n'est plus une rumeur mais une réalité.