Les moins jeunes d'entre vous se souviennent sans doute avec une pointe de nostalgie (et peut-être même des trémolos dans la voix) de l'époque où Konami enchaînait les jeux cultes, et donnait vie à des licences fortes du média. Avant de devenir l'usine de recyclage que l'on connait aujourd'hui. Snif.
Car si l'éditeur japonais peut encore compter sur la série qu'il convient désormais d'appeler eFootball PES, le directeur chargé du développement Richard Jones avait récemment détaillé la nouvelle stratégie de Konami, qui espérait miser sur des indépendants et une politique de long terme pour redorer le blason.
Mais parce que l'entreprise ne peut pas forcément compter que sur des titres tels que Skelattack pour évangéliser un nouveau public, Konami pourrait continuer à piocher dans un intestable catalogues de classiques des ères 8 et 16 bits, comme ce fut récemment le cas avec l'arrivée de Metal Gear, Castlevania ou encore Contra sur la plateforme GOG le mois dernier.
Le pro des dépôts
Et justement, le studio vient de déposer deux marques passablement iconiques, qui risquent de faire battre quelques instants le coeur des vieux joueurs que vous êtes. Le site Chizai Watch qui répertorie les dépôts de marque au Japon liste depuis le 5 octobre les licences Gensō Suikogaiden et Ganbare Goemon si chère à Julo.
Mais avant de s'enflammer comme dans Bomberman, précisons tout de même que la première marque ne concerne pas directement la saga bien aimée de J-RPG qui devrait refaire surface spirituellement à travers le très attendu Eiyuden Chronicle : Hundred Heroes, mais deux visual novels sortis en 2000 et 2001 sur PlayStation. Bon, bon, bon.
En attendant de découvrir si le ninja mystique profitera quant à lui d'un nouvel épisode (le dernier remontant tout de même à 2005), nous pouvons toujours espérer le retrouver dans une Anniversary Collection dont l'éditeur a le secret. Entre nous, ce serait déjà pas mal, non ?