Nos confrères d'IGN ont ainsi eu l'occasion d'interroger le réalisateur et co-scénariste Neil Druckmann au sujet d'un "petit" nouveau, qui intègre la clique des Infectés : les Shamblers, dont le blase n'a pas encore été traduit dans la langue de Trazom. :

Comme tout ce que nous faisons dans The Last of Us, ce nouvel ennemi doit avoir l'air ancré et crédible au sein de ce monde que nous avons construit dans le premier épisode. Avec ce jeu en particulier, nous voulions trouver des moyens d'ajouter une plus grande profondeur dans les mécaniques, plus que n'importe quel jeu Naughty Dog auparavant. Les Shamblers doivent donc poursuivre une sorte de lignée, avoir une physiologie cohérente avec The Last of Us.

Les adeptes de l'infiltration qui aiment prendre leur temps en seront pour leurs frais, puisque ce nouvel adversaire qui s'amuse à envoyer des bombes gazeuses au visage (et au nez) de la pauvre Ellie afin de lui masquer la vue, et ainsi la rendre plus vulnérable aux Infectés restants :

L'une des raisons qui nous a amené à intégrer ce nouvel ennemi est qu'il vous oblige à bouger, et son aspect corrosif est bien pratique lorsque nous ne voulons pas que le joueur puisse rester immobile, et que nous souhaitons apporter du dynamisme à un combat. Comme tout bon ennemi de jeu d'horreur, il limite vos sens en bloquant votre champ de vision. Si cela parait simple sur le papier, cela devient très compliqué lorsque l'on combine un Shambler avec d'autres ennemis. Il peut laisser éclater un nuage de gaz, et vous ne voyez plus vraiment où il se trouve : si un Runner en émerge à son tour, il devient immédiatement bien plus dangereux.

Et comme si cela ne suffisait pas, les Clickers "de base" ont vu leur dangerosité monter d'un cran, puisque la jeune héroïne dispose d'une palette de mouvements plus variée que son père adoptif :

Nous avons introduit un mouvement d'esquive dans The Last of Us Part II, et vous pouvez donc éviter les Clickers, ce qui n'était pas possible dans le premier épisode. À la différence de Joel, Ellie peut les esquiver, et nous avons dû trouver un moyen de les rendre plus dangereux. Pour compenser, nous avons fait des Clickers des ennemis plus rapides et plus agiles. Dans le même ordre d'idées, la technologie de la PlayStation 4 nous permet d'afficher plus d'Infectés à l'écran, et à certains moments, vous ferez face à un grand nombre de Runners qui vous pourchassent, et plus ils sont nombreux, plus ils sont dangereux.

Vous voici donc prévenus : The Last of Us Part II ne sera, sans surprise, pas un parcours de santé. Tiendrez-vous la distance ? Réponse à sa sortie, toujours prévue le 19 juin prochain sur PlayStation 4.