Remothered : Broken Porcelain est la suite de Tormented Fathers, sorti des studios de Stormind Games en 2018. Dévoilé lors de la dernière Gamescom - qui nous semble bien loin maintenant - impossible de ne pas penser à quelques références du genre de l'horreur jouable lorsque l'on voit sa trogne pointer le bout de son nez. Passé la curiosité, ce premier aperçu nous a-t-il donné envie d'en voir plus ? La réponse au bout de ces quelques minutes de lecture, mesdames et messieurs.

Pas vraiment materné

Pour une histoire qui fait peur, il faut un lieu adapté. Ici, ce sera un hôtel isolé, perdu dans la brume et la neige. J'en vois déjà certains qui on capté la référence, et c'est la bonne. Dans ce catalyseur de portail vers l'enfer démoniaque, on va découvrir notre héroïne Jen, soubrette exploitée, qui va tant bien que mal tenter de s'échapper en esquivant tous ses anciens collègues de labeur devenus possédés par un bien malin esprit zombificateur. Pas mal de sous intrigues sont à prévoir, des document nourriront le folklore, et la galerie de personnages secondaire devrait être plutôt fournie et détaillée. Et si on n'a pas joué au premier, les développeurs nous promettent que ce n'est pas grave et que l'histoire de ce deuxième épisode - il y en aura trois - a été écrite dans cette optique d'indépendance. On passera tout de même à côté du retour de quelques protagonistes, et de quelques références. Ces dernières devraient être nombreuses et lorgner du côté du cinéma horrifique, mais aussi du côté du média qui nous passionne.

Haunting Ground, Rule of Rose, ou même encore Clock Tower. Devant le design, le visuel et même la jouabilité de Remothered, impossible de ne pas se... remémorer ces titres qui on fait les beaux jours de nos soirées survival horror. Les musiques nous on semblé dans le ton, les quelques décors aperçus nous ont mis dans l'ambiance, notamment les passages en extérieur Silent Hill-esques, et question atmosphère, on ne voit pas vraiment comment cela pourrait capoter d'ici la sortie, sauf accident industriel massif.

Cours et cache-toi

Question gameplay, la formule est similaire aux titres qui inspirent à Remothered son design. A savoir de l'infiltration et de la fuite désespérée. La démo que nous avons pu observer commençait avec une Jen en bien mauvaise posture, mains liées à un crochet de boucher dans la chambre froide du restaurant.

Et première feature, nouveauté introduite dans Broken Porcelain, notre héroïne va pouvoir dématérialiser sa conscience et la faire flotter dans les airs tel un poltergeist pour aller appuyer sur l'interrupteur qui va la libérer. Ce pouvoir deviendra aussi une arme assez puissante pour épier les mouvements ennemis tout en restant bien planqué. On a ensuite assisté à la fuite des cuisines et de la salle du restaurant, avec un court passage en extérieur, ou l'esquive des zombies est rendues possible grâce à la possibilité de s'accroupir et de se cacher derrière les meubles, mais aussi grâce à quelques petits outils de survie, réalisables avec les bonnes matières premières. La proposition de jouabilité nous à semblé solide, mais il faudra confirmer tout cela manette en mains.

Niveau peur, hormis les quelques jumpscares qui devraient pointer le bout de leur nez, on est surtout sur de la tension, exacerbée par les comportements des ennemis qui vous cherchent en groupe et peuvent vous retrouver si vous êtes planqués dans le mauvais casier. Attention aux chiens qui peuvent devenir de vraies plaies et dont les aboiements ne font que rajouter à la tension. Là encore, on n'a pas vraiment joué, et notre sentiment définitif là-dessus ne pourra se faire qu'à l'aube, un matin de l'été 2020, après avoir passé la nuit à tenter de s'échapper de la version TEST.

ON L'ATTEND... AVEC IMPATIENCE ET CURIOSITÉ !
Romethered Broken Porcelain devrait débarquer sur à peu près toutes les plateformes gaming dans le courant de l'été, et le moment qu'on a passé en sa compagnie nous a donné envie d'en voir plus. De part son ambiance et son design dans un premier temps. Remothered s'inspire de légendes du jeu d'horreur, dans un style plutôt rare, et ça fait plaisir à voir. Notre TEST confirmera si l'histoire tient la route sur la durée, mais ça s'annonce plutôt bien du côté artistique de la force. Niveau jouabilité, la formule est proche de ses modèles vidéoludiques : de l'infiltration, et des fuites désespérées quand les choses ne se passent pas comme on l'avait prévu. Là encore, le peu qu'on en a vu nous à semblé solide, mais tout cela demandera confirmation. Le rendez-vous est pris !