Ce n'est un secret pour personne : Hideo Kojima et Goeff Keighley s'aiment. Ou du moins montrent-ils en public, à grands renforts de photos et de prises de parole, que leur relation est au beau fixe. On se souvient que le canadien avait, lors de The Game Awards 2015, pris position pour le japonais après son départ forcé de chez Konami, décrivant la pénibilité de ses derniers mois dans l'entreprise.

Ils sont potes. Et comme beaucoup des vrais potes du père de Metal Gear, Keighley s'est retrouvé modélisé pour devenir un PNJ de Death Stranding. Et le fait que le jeu de Kojima Productions se retrouve cité comme vainqueur potentiel de neuf distinctions lors de The Game Awards 2019 soulève des questions. Collusion, manque d'éthique, favoritisme, fonte des glaciers... Ça y va.

Mais Keighley, à raison, reste dans droit dans ses bottes et n'esquive pas le sujet, comme nous l'apprend Kotaku, avec qui il a échangé.

Je respecte et apprécie ces inquiétudes. C'est pour cela que nous avons une F.A.Q. en haut du site pour clarifier les choses. Je ne vote ni pour les nommés ni pour les vainqueurs. Mon rôle de producteur du show me rend proche des développeurs et des éditeurs à bien des niveaux. Je laisse les votes aux médias qui participent.

Eh oui Jamy : Geoff Keighley est organisateur et ne vote pas. Ce ne sont que les dizaines de rédactions de plusieurs pays, dont celle de Gameblog, qui font le tri et qui voient leurs suffrages comptés comme ceux des internautes. Et en plus, on dirait que Death Stranding a vraiment plu à beaucoup de gens, alors tout va bien, non ? Sauf s'il gagne même dans les catégories où il n'est pas nommé...

À vérifier, quand même, le 13 décembre prochain à partir de 2h30 du matin avec nous, les amis.