Il était assuré, selon Google, que Stadia nous laisserait, avec une puissance brute allouée supérieure à celle des PS4 Pro et Xbox One X réunies, nous amuser en 4K à tous les coups sur tous les jeux de son catalogue.

Depuis sa sortie, le constat est bien différent de la part des joueurs et aussi de Digital Foundry, qui a pu avec ses outils à la pointe, remarquer que ceux que l'on attendait au tournant ne profitent pas d'un affichage optimum.

De Destiny 2 à Red Dead Redemption II, ça tourne en résolution moindre avec un upscale ne flattant pas vraiment le rendu - ce que notre bon Camille avait remarqué lors de son test (TEST de Google STADIA : Un service de Cloud Gaming prometteur... mais inachevé). Et après des accusations de mensonge, ne manquant pas de rappeler que Phil Harrison, vice-président et general manager de Google, avait affirmé que tous les jeux de lancement supporteraient la 4K, la firme a répondu.

La 4K et le 60 fps, c'est acquis pour ceux qui disposent de la connexion adéquate et les programmeurs qui travaillent sur les jeux Stadia semblent .Et c'est assez savoureux :

Nous donnons aux développeurs la liberté d'offrir la meilleure qualité d'image et le meilleur frame rate sur Stadia et nous sommes impressionnés de ce qu'ils ont pu accomplir pour le lancement. Nous nous attendons à ce que de nombreux développeurs améliorent leurs jeux sur Stadia. Et étant donné que Stadia vit dans nos data centers, les développeurs peuvent innover rapidement pour proposer de meilleures expériences directement sans avoir à passer par des patchs et des téléchargements.

Vous comprenez la même chose que nous, n'est-ce pas ? Oui, l'explication, c'est que le service est parfait mais que c'est du côté de "ceux qui développent", il serait temps de s'organiser, de se sortir les doigts. Pas sûr que cela passe bien auprès des partenaires...