Début octobre, Blizzard a plongé dans une controverse en sanctionnant très sévèrement un joueur professionnel de Hearthstone qui avait appelé au soutien du mouvement de la Libération de Hong Kong lors d'une diffusion officielle de compétition. Le joueur avait été banni de toute compétition pendant un an et ses cashprizes lui avaient été repris rétroactivement. Suite aux réactions violentes de la communauté, Blizzard avait ensuite réduit ce bannissement à 6 mois, jusqu'à la prochaine saison compétitive du jeu de cartes.

Le directeur J. Allen Brack s'était ensuite excusé dans un communiqué, précisant que la Chine n'avait "en rien influencé" leur décision, ce qui a redoublé les contestations de la communauté au lieu de les calmer.

Entre cette controverse et les autres bad buzz de Blizzard cette année (licenciements, Diablo sur mobile...), la BlizzCon de 2019 s'annonçait donc plus tendue que jamais. Alors que la cérémonie d'ouverture a dévoilé l'essentiel des plans de l'éditeur pour cette fin d'année et 2020, des manifestations ont eu lieu toute la première journée de convention en-dehors du centre de convention d'Anaheim (Californie) :

Un utilisateur de Reddit a aussi partagé la photo d'un T-shirt rappelant les 3 principes de Blizzard que l'éditeur n'aurait pas respectés suite à la sanction contre Blitzchung, le joueur hong kongais.

Blizzard n'est pas restée silencieuse face à la controverse : pour lancer la convention, Allen Brack est revenu sur le sujet en s'excusant une fois de plus. Il a expliqué que l'éditeur avait failli à sa mission qui était de "réunir le monde" et avait mis trop de temps à s'exprimer. Tout cela sans citer une seule fois Hong Kong ou Blitzchung, mais en faisant clairement référence à l'événement.

Quoiqu'il en soit, la BlizzCon va continuer pendant deux jours encore. Les "Free HK" du chat répétés et les manifestations n'ont pas été censurées. Nous verrons si ce mouvement continuera pour le reste de la convention.