Et c'est peu dire que l'oiseau de mauvaise augure du jour a pourtant du nez, et pas qu'un peu : co-fondateur de l'éditeur Devolver Digital (à qui l'on doit parmi d'autres Hotline Miami, Titan Souls, Minit ou encore GRIS), Graeme Struthers contribue depuis 2009 à faire les beaux jours des développeurs indépendants.

Et parce que les teraflops, ray-racing et autres processeurs turbo-chiffrés ne font pas tout, l'intéressé à récemment tenu à expliquer au micro de Gamespot ce qu'il espérait des nouvelles machines de Sony et Microsoft, qui alimentent bon nombre de conversations depuis déjà quelques mois.

Et pour le coup, l'explication est un peu différente du son de cloche habituel :

La génération qui est en train de se terminer était taillée pour des entreprises comme la nôtre : nous étions autorisés à y entrer. Auparavant, il était difficile d'exister sur PlayStation 3 et Xbox 360. Avec la next-gen, nous serons là dès le départ.

Mais je pense qu'il est encore plus difficile de faire la différence entre les nouvelles consoles, même s'il est bon qu'elles arrivent en même temps. Cela signifie que les constructeurs vont investir plus d'argent, ce qui amènera de nouveaux joueurs.

Struthers se réjouit ainsi plus de la possibilité offerte à Devolver de toucher un nouveau public que des capacités propres des machines prévues pour l'année 2020. Ce son de cloche plus réservé que les louanges traditionnellement rapportées nous rappelle celles d'Atsushi Inaba, peu saucé par la débauche d'effets pyrotechniques.

Devolver semble donc une nouvelle fois déterminé à occuper le créneau du petit jeu indé qui va bien, et profiter d'un hypothétique nouvel afflux de joueurs, bien qu'aucune production n'ait encore été annoncée pour les PlayStation 5 et autres Xbox Scarlett.