Le swatting, qui consiste à envoyer la police chez un particulier en ayant préalablement pris le soin de l'accuser d'un crime bien sordide - fait bien trop souvent l'actualité de notre média, que ce soit chez nos voisins américains (avec les conséquences fatales que l'on sait) ou même en France, comme ce fut le cas du joueur professionnel Bruce Grannec, de Domingo ou de Bibix.

L'affaire dont nous (re)parlons aujourd'hui remonte à 2017 : Andrew Finch, victime collatérale de cette pratique avait été abattu par la police à son domicile. Deux ans plus tard, Casey Viner, l'un des "commanditaires" de ce canular qui aura coûté la vie d'un homme, vient d'être condamné par la justice à 15 mois de prison ferme, suivis de deux ans de libération surveillée, à 2.500 dollars d'amende, et s'est vu interdit de jouer en ligne durant cette même période.

Viner avait appelé la police suite à une dispute qui avait éclaté après un match de Call of Duty (l'histoire ne précise pas quel épisode), donnant une fausse adresse qui avait conduit les forces de l'ordre devant la maison de Finch. L'un des autres joueurs impliqués dans cette affaire, Tyler Bariss, a déjà été condamné à 20 ans de prison plus tôt dans l'année. Les deux avaient plaidé coupable, une procédure qui vise à alléger la peine encourue dans le système anglo-saxon.

À la sortie du tribunal de Wichita, au Kansas, le condamné s'est brièvement exprimé, comme le rapporte le site Kansas City :

Je suis terriblement désolé pour ce qui est arrivé. Je n'ai jamais souhaité que cela se produise. J'y pense chaque jour.

Rappel de ce qui peut arriver en France avec ce message de la Police Nationale datant de 2015 :