Si tu ne vas pas au TGS, le TGS viendra à toi : En effet, vendredi dernier, c'est à Paris, dans les locaux de Sony France que votre serviteur a pu s'essayer à la démo de Nioh 2 actuellement présentée pour la première fois au... Tokyo Game Show !

Profitant du faible nombre de journalistes présents sur place à cause de la grève des transports en commun francilienne, on a pu passer presque trois heures en sa compagnie. De quoi tirer quelques enseignements alors que de longs mois nous séparent de sa sortie !

Nioh ni bas

Et puisque les privilèges en appellent d'autres, nous avons eu non pas un, mais deux autres avantages par rapport aux autres joueurs contraints de se rendre sur le showfloor du TGS et de faire la queue pour 20 minutes de souffrance. Tout d'abord, grâce à un petit cheat code des familles, nous avons pu retirer la limite des 20 minutes, avec un autre cheat code, nous avons même pu accéder à une seconde démo, réservée à la presse, encore plus relevée ! La première, "Village of the crused blossoms", est celle à laquelle tout le monde aura droit sur le stand du TGS , On s'y balade dans une forêt typiquement nippone avec ses arches avant d'y affronter un démon- chien géant à l'imposante lame, mais nous n'avons pas pu la capturer en vidéo ou images, car notre embargo nous imposait de ne diffuser qu'un seul des deux niveaux.

On a donc choisi le second, plus exclusif, nommé "The Frenzied Blade". Il prend place dans un château Japonais en flammes n'étant pas sans rappeler le domaine Hirata de Sekiro, et on y croisait tous les "gros ennemis" de la première démo - un singe démoniaque, un chevalier fantôme - et une autre, une geisha de l'enfer. Le Boss de cette seconde démo est tout aussi coriace, et au niveau design, on est très surpris par un croisement entre les squelette-roue de Dark Souls et une très charnelle Neko-Girl des familles. Sexy et dégueu' à la fois. En tous cas, en termes de design, on est sur quelque chose dans la continuité du premier épisode, on prend plaisir à retrouver certains sons et on à hâte d'en savoir un peu plus sur l'univers que nous proposera Nioh 2.

Nioh-Tengu

L'aventure sera-t-elle moins scénarisée et plus RP ? Les adieux à William vont en ce sens. En effet, dès le départ, quel que soit le niveau, on dit bonjour à notre nouveau héros, homme ou femme, que l'on pourra créer via un éditeur. Seul le futur nous en apprendra un peu plus, mais malgré le peu d'options de personnalisation disponibles dans la démo, on a tout de même pu jouer avec une belle nymphette qui aurait tout à fait pu avoir sa place dans un Dead or Alive. D'ailleurs, l'héritage Team Ninja/Ninja Gaiden, on le sent bien dans une nouvelle feature de gameplay de Nioh 2 : l'apparition d'une jauge violette, qui se remplit au fil de nos coups, et qui permet de lâcher quelques coups spéciaux surpuissants capables d'arrêter l'animation des coups ennemis chargés, et vient rendre les combats encore plus tactiques. On pourra aussi se transformer en gros démon façon Devil May Cry, pour un temps limité, de quoi faire pencher la balance en votre faveur contre un boss.

Autant vous l'avouer, on est mort un certain nombre de fois, et le jeu, que ce soit lors des phases d'exploration ou contre les boss, est toujours très retors. La technique qui consiste à garder après un coup pour recharger son endurance est toujours de la partie, tout comme les stances et les différentes armes et les ennemis ont eux aussi une jauge d'endurance que l'on peut épuiser. C'est encore trop tôt pour le dire, mais si Nioh 2 marche dans les pas du premier épisode, tout ceci devrait donner à Nioh 2 un côté très technique à sa jouabilité, presque digne d'un jeu de baston ou des beat'em all les plus complexes.

Ronald-Nioh

Question RPG et exploration, on devrait être servis, avec encore moult loots presque aussi fréquent que dans Diablo ou Borderlands, avec de multiples phases de préparation dans les menus, mais aussi de nouveaux petits familiers à recruter sur la carte, comme ce chaton tout rond trop mignon qui semblait nous offrir un buff statistique. On trouve encore quelques petites grenouilles cachées, des mobs retors, des pièges variés et des situations propices à l'embuscade, pour le joueur, bien évidemment. Le feu nous tue en un instant, et imagine que ce sera encore la même chose avec l'eau. Sur ce qu'on en a vu, il est difficile de juger aujourd'hui le level design, les deux niveaux étant au final assez petits - démo en 20 minutes oblige - avec tout au plus trois grandes zones séparées par des couloirs, sans raccourcis et très linéaires.

Techniquement, on est sur quelque chose de plutôt léché, chatoyant et sublimé par le design global du jeu. On a eu la chance d'y jouer sur une PS4 PRO avec un écran 4K de 55', et on en a pris plein les mirettes. Un peu d'aliasing est pour l'instant visible, mais franchement, on jouait très près de l'écran. Au programme, on devrait retrouver trois modes du PS4 PRO, avec un premier qui proposera du 4K en 30 FPS bridé, un autre toujours en 4K mais sans bridage, et un dernier en 1080p avec du 60 FPS constant. On y a bien évidemment joué comme cela, et sur une PS4 première génération, on nous promet du 720p/60FPS, de quoi jouer dans de très bonnes conditions.

ON L'ATTEND... AVEC GRANDE IMPATIENCE !
On a pu jouer à la démo TGS de Nioh 2 dans des conditions privilégiées - à Paris - avec deux niveaux et deux boss au programme, dont un réservé à la presse. Niveau jouabilité, on devrait rester sur quelques chose de très efficace, avec pas mal de petits ajouts bien sympas comme des coups spéciaux ou la possibilité de se transformer en démon, de l'exploration à revendre, des pièges, des combats relevés et des morts punitives par centaines. La formule semble encore fonctionner, bien que les niveaux étaient trop petits et linéaires pour juger réellement le level design global. Niveau scénario, c'est encore flou, mais on dit adieu à William et bonjour à un héros créé via un éditeur. L'aventure en sera-t-elle plus immersive ? Pour le savoir, il faudra revenir lire notre TEST, dans de bien trop longs mois, puisqu'il est prévu pour l'année prochaine, sans date précise.