C'est auprès de nos confrères de DualShockers que le créateur de Thomas Was Alone s'est justifié, si l'on ose dire, de la direction originale pour laquelle opte son jeu de stratégie à licence.

Bithell avait à l'origine utilisé un système plus classique, qui n'était selon lui pas très concluant :

C'était XCOM avec un seul personnage, et ça craignait. C'était la pire des versions de ce que l'on pourrait imaginer d'une adaptation d'un jeu de stratégie tiré de John Wick. Le jeu était lent, délibérément, et après avoir terminé votre tour, vous regardiez cinq types essayer les uns après les autres de tirer sur John.

Peu représentatif du rythme des films mettant en scène Keanu "Breathtaking" Reeves, le jeu a profité de l'intervention de son co-designer Nic Tringali, qui a proposé le système de temporalités :

Nous avons revu ce système, pour que tout le monde effectue des actions pendant que vous jouez. C'est là que réside la dimension d'action rapide. Bien que le jeu s'arrête et se mette en pause pour vous laisser le temps de choisir vos actions, il repart à pleine vitesse dès que vous les validez.

Et au vu de nos impressions largement enjouées, il semblerait que Bithell & Co. aient eu raison de valider cet entre-deux qui confère au jeu un rythme bien particulier.

En attendant de recroiser la route du père Wick à la Gamescom 2019, rappelons que John Wick Hex est pour le moment prévu à une date indéterminée uniquement sur PC.