Très récemment débarqué sur le créneau du jeu mobile (en comparaison de la concurrence), Nintendo avait évidemment choisi d'ouvrir la bal avec Super Mario Run, la mascotte moustachue étant sans doute la plus à même de renflouer les caisses du constructeur japonais.

Après cette première tentative optant pour le modèle du free-to-start suivirent plusieurs jeux totalement gratuits, mais proposant assez de micro-transactions pour faire les affaires des financiers de Kyoto. Fire Emblem Heroes, Pokémon GO ou bien plus récemment Dragalia Lost : les exemples de free-to-play ne manquent pas.

Mais aujourd'hui, l'on apprend dans les colonnes du très sérieux Wall Street Journal que Nintendo aurait vraisemblablement tendance à limiter les micro-transactions dans les déclinaisons mobiles de ses licences les plus célèbres.

Le quotidien américain s'est en effet entretenu avec un employé de CyberAgent, rattachée au développeur de Dragalia Lost Cygames :

Nintendo n'est pas intéressé par les revenus générés via un seul jeu pour smartphones. Si nous avions pu nous occuper nous-mêmes du titre, nous aurions généré beaucoup plus d'argent.

Soucieuse de préserver une certaine image de marque, l'entreprise demanderait ainsi à ses studios tiers de ménager le portefeuille des joueurs en ne tirant pas trop sur la corde, une démarche qui demande évidemment à être confirmée via les prochains titres annoncés, parmi lesquels un certain Dr. Mario World ou le très attendu Mario Kart Tour. Toujours selon le Wall Street Journal, la production de jeux sur mobiles ne seraient qu'un moyen supplémentaire pour Nintendo de faire connaître un peu plus ses licences à un public renouvelé.

Estimez-vous Nintendo trop gourmand sur les micro-transactions ? Quel jeu mobile vous semble-t-il le plus pousse-au-crime ? Faites-nous part de vos avis de paniers percés dans les commentaires ci-dessous.