Nous avons pu découvrir une nouvelle fois The Division 2 pendant plus de 4 heures. L'occasion de jouer en coopération à la partie solo, puis de découvrir le endgame, avec notamment la possibilité d'avoir du matériel et des skills surpuissantes. Déjà notons qu'il s'agit d'une version du jeu beaucoup plus récente que la dernière fois, de ce fait le jeu a reçu un vrai coup de boost graphique et technique.

Le jour et la nuit

Les textures baveuses, les effets de lumière inexistants et les divers bugs sont donc de l'histoire ancienne. Nous avons pu approcher le titre sur PC (le dernier essai en date était sur Xbox One X) mais cela n'est pas du tout lié à la déception de la dernière démo qui concerne surtout une histoire de build et non de support. Retenez donc simplement que le jeu se rapproche plus de ce que l'on peut espérer d'un AAA de 2019. Si ce n'est pas une claque technique pure à l'image d'un Battlefield, ça a le mérite d'être en accord avec son temps et de flatter l'oeil avec de jolis effets à plusieurs reprises. On notera notamment les transitions jour/nuit qui sont d'un très bel effet et qui permettent d'admirer le savoir-faire d'Ubisoft en termes de lumière volumétrique.

Une partie solo digne d'intérêt

La partie solo du jeu que nous avons pu tester à 4 en coopération ne brille clairement pas par son scénario. C'est de l'ultra basique digne d'une série Z à grand coup de "patriotisme" qui ne procurera des frissons qu'au public américain de par la présence de la ville de Washington. Ça a le mérite de nous faire enchaîner les phases d'action et de ne proposer aucune longueur scénaristique puisque les donneurs de quêtes vont droit à l'essentiel et ne font clairement pas dans le détail.

Un level design de qualité

Le level design est toujours aussi bien travaillé et c'est un vrai plaisir de parcourir les nombreux bâtiments avec une vraie verticalité intéressante. Ça force l'équipe à établir une véritable stratégie avant de passer à l'action. Le jeu prend donc un vrai sens avec des amis au micro, comme ça pouvait déjà être le cas avec Ghost Recon : Wildlands. Avec des inconnus le charme ne doit pas vraiment opérer car les mécaniques sont faites de telle sorte que la communication est consubstantielle à la survie. À de nombreuses reprises, nous sommes confrontés à des mini-boss qui peuvent vraiment changer la donne et mettre à mal l'équipe. Dans ces conditions, vous imaginez bien l'importance d'une véritable tactique à adopter de manière coordonnée. Bref le jeu est fun de ce coté-ci et devrait satisfaire les joueurs en mal d'action.

Un poil trop arcade

Ensuite nous avons pu admirer le endgame qui propose une toute autre facette avec des spécialisations permettant de débloquer des skills pouvant renverser le cours d'une bataille. On notera la possibilité de déployer une tourelle lance-grenades dans un endroit clé pour attirer l'attention de l'ennemi (par exemple). On a aussi en notre possession des armes meurtrières selon ses envies, plutôt longue portée ou combat rapproché ? L'arsenal est suffisamment vaste pour proposer quelques chose d'intéressant sur la longueur. Dommage que le coté trop (bien trop) arcade ne propose pas la possibilité de sélectionner son mode de tir. Ainsi la plupart du temps on se contentera de tir en automatique façon Rambo sans once de jugeote. Un gros point noir selon nous et un très curieux choix de la part d'Ubisoft.

ON L'ATTEND AVEC... CURIOSITÉ !
Ce n'est clairement pas le jeu qui va révolutionner l'expérience multijoueur et sûrement pas le titre le plus inoubliable d'Ubisoft. Mais il propose en tout cas suffisamment de contenu et d'intérêts pour offrir de longues soirées amusantes entre ami(e)s. Et après tout, n'est-ce pas ce qu'on lui demande et ce pourquoi il fut créé ? Un jeu à découvrir le 15 mars 2019 sur PC, PS4 et Xbox One. Une démo qui rassure sur le potentiel du jeu et qui tire un trait sur notre preview précédente.