J'ai vraiment pas mal de chance. La semaine dernière je me suis rendu à Londres pour tester une build très avancée de Devil May Cry 5, sur un devkit Xbox One X, qui ressemblait fortement à un magnétoscope. Au menu, onze missions disponibles, un peu moins de quatre heures de jeu sur place, les trois héros jouables, quelques boss bien stylés, et au final, des impressions à partager avec vous, là, tout de suite, maintenant. Elle n'est pas sympathique la vie ?

Resident Evil 3.5 V

Et c'est donc avec son vieux design que la série revient, abandonnant celui de DMC : Devil May Cry, avec un scénario qui prend place après les événements de... Devil May Cry 4, et un Dante aux cheveux blancs qui commence sérieusement à se faire vieux. Un résumé sera disponible pour les noobs, ou pour ceux qui auraient tout oublié de la légende de Sparda. Le prologue de l'aventure met nos héros en bien mauvaise posture, dans ce qu'on découvrira être au final un passage bien plus lointain dans le jeu, aux alentours du chapitre 11, et on se dit donc que ça a plutôt intérêt à tenir la route scénaristiquement parlant sur la durée. En tous cas, on devrait en apprendre vachement plus sur Dante et sur ses origines, les fans risquent d'être aux anges.

Dans la campagne qui nous est proposée, on va régulièrement switcher entre les trois héros disponibles, Dante arrivant forcément en dernier. Certaines missions peuvent être rejouées avec d'autres personnages, mais avec une route différente ! Deux héros pourront même être joués par deux joueurs différents sur leur propre tronçon, dans une sorte de coopération à distance, et des fonctions sociales seront même être implémentés avec la possibilité d'envoyer du respect à son pote de jeu ! Quelques passages devraient même être totalement coopératifs, mais on ne les as pas encore vus. Une fonctionnalité qui peut avoir son charme, même s'il faudra attendre le TEST pour en avoir le coeur net.

Stylish !

La campagne de Devil May Cry 5 prendra place dans des environnement plus urbains que son prédécesseur (sur ce qu'on en a vu) avec beaucoup de passages dans une ville ressemblant comme deux gouttes d'eau à Londres. Quelques petits éléments de décors peuvent se couper en deux en mode Metal Gear Rising Revengeance, mais attention, ça reste bien gadget. L'OST est toujours au top, les héros ont de la badassitude et de l'humour à revendre, le fan service est au rendez vous avec des personnages féminins très sexy, et la narration se fait via une véritable pléthore de cinématiques, qui interviennent vraiment très régulièrement, avec un style globalement exagéré mais tellement badass. Les doublages anglais sont assez réussis et bien joués, avec quelques accents britishs très surprenants. En plus de la campagne scénarisée, Devil May Cry 5 devrait proposer un mode "training" pour travailler ses combos ou tester sa nouvelle technique chèrement acquise, mais aussi une galerie bonus avec des modèles 3D, des fiches de persos, les musiques... Gageons que les points d'interrogation cachés dans les menus réserveront leur lot de surprises. Pour l'instant, si ce qu'on à vu n'était que la partie émergée de l'iceberg, ce DMC 5 s'annonce pour l'instant assez complet.

Question jouabilité, on est toujours sur la même formule, avec un gameplay action au côté arcade très prononcé, avec un score à la fin du niveau. La jouabilité est pointue, profonde, mais on pourra activer un mode "assist" qui permettra à ceux qui ont plus de mal de tout de même faire de gros dégâts. Les commandes sont toujours un poil rigides, à l'ancienne. Sans l'assistance, on doit tout gérer à l'ancienne, le lock qui ne change pas automatiquement une fois un ennemi vaincu, les armes à distance et au corps à corps, avec les coups spéciaux de chaque personnage. Les zones se referment toujours avec des toiles d'araignée démoniaques rouges et on à droit à un alenti assez stylé sur la dernière action. Des missions secrètes seront de la partie, avec des seaux à aligner dans le décor, comme les énigmes de l'homme-mystère dans Batman Arkham. On pourra toujours échanger ses orbes chèrement acquises contre des techniques ou des consommables à la boutique. Ou même ressusciter si l'on meurt, ce qui risque d'arriver plus d'une fois...

Le troisième mousquetaire

Depuis le début de cet article, vous m'entendez parler de trois héros. Eh oui, un nouveau personnage jouable, Kylo Ren, euh, non pardon, V, avec son look d'ado gothique aux sandales de cureton, qui se promène toujours partout avec une canne, rejoint Dante et Nero sur le front. Sa jouabilité tranche avec celle de ses aînés, puisqu'il se sert de ses pouvoirs pour se battre, en invoquant trois familiers : Une panthère qui attaque de près, un aigle qui attaque à distance, et une fois une jauge remplie, un gros golem de la mort qui tue. Ces pets ont une jauge de vie, et il faut les sauver s'ils se retrouvent en mauvaise posture. On contrôle ses créatures tout en se déplaçant et en esquivant, et on peut, en même temps, lire un livre qui augmente plus rapidement le remplissage de la jauge d'appel du golem. Avec V, on se retrouve parfois à effectuer 3-4 commandes en même temps, on défouraille tout de loin avec ses marionnettes, et c'est plutôt jouissif ! On à été séduit par ce premier contact avec le personnage, et on attend confirmation avec le jeu final dans le TEST.

Mais ce n'est pas avec V que s'ouvre l'aventure, mais bel et bien avec Nero, qui à gagné en charisme, sagesse et badassitude. On le retrouve toujours avec son bras mécanique, et cette fois-ci, on peut en équiper plusieurs types différents, mais ils deviennent des consommables ! En effet, le Devil Driver provoque une explosion dévastatrice, mais qui cause la perte de votre bras ! On en retrouve de plusieurs types, avec plusieurs pouvoirs différents, et on peut les stocker. On reste sur un style assez classique pour Nero, mais plutôt efficace pour ce qu'on à pu en voir. Dante, le dernier des héros à entrer en scène, n'est pas en reste question jouabilité. On se transforme toujours en démon, on à accès à plusieurs armes à distance ou au corps à corps, mais aussi à un système de stance, qui change l'attaque spéciale. La royal guard absorbe les attaques ennemies, le trickster permet de se déplacer bien plus rapidement avec un dash, le swordmaster ajoute un coup pour expédier les adversaires en l'air, et le gunslinger permet de défourailler avec son flingue. On se retrouve avec trois jouabilités sensiblement différentes, le challenge devrait être de taille pour les maîtriser, et on à hâte de savoir si la version finale tiendra toutes ses promesses.

Player May Cry

En tous cas, sur ce qu'on à pu voir du bestiaire, il y avait un peu de neuf, mais aussi du classique. Les combats de boss se sont montrés assez scriptés - et donc spectaculaires - et on a pris du plaisir à les étriper, non sans difficulté. Mention spéciale au troisième boss, avec ses attaques tout droit sorties d'un SHMUP. On attend de voir le reste des têtes qui vont tomber.

Graphiquement parlant, avec le Devkit Xbox One X sur laquelle la build tournait, clairement, visuellement, ça poutre. Les couleurs sont assez démentielles, les textures avaient l'air réussies, tout comme les modèles 3D, et le jeu nous a aussi semblé être d'une grande fluidité. Un peu comme le remake de Resident Evil 2 qui vient de débarquer, DMC5 s'annonce comme étant assez réussi techniquement. Et ce même si on remarquera quelques soucis de caméra dans certaines zones un peu trop étriquées, ou les décor destructible passe devant l'action, et bien qu'il deviennent moins opaque, on ressent tout de même quelques petites gênes.

ON L'ATTEND AVEC... IMPATIENCE !
On à joué à Devil May Cry 5 et on n'a pas été déçus. On a pu tester les trois personnages jouables, et le gameplay reste fidèle à ce qui se faisait auparavant dans la série, tout en proposant son lot de nouveautés avec V, qui rejoint Nero et Dante au casting. S'il est encore trop tôt pour statuer sur la réussite du mode Histoire, qui devrait proposer quelques fonctions de coopération à distance, sur ce qu'on en à vu, ça s'annonce bien. Les combats de boss s'annoncent dantesques, et le jeu réussi techniquement. Ou du moins, il l'était sur le DevKit Xbox One X sur lequel nous avons testé le jeu. Clairement, Devil May Cry 5 semble être à la hauteur de la réputation de la série, mais pour en avoir le coeur net, il faudra attendre notre Test de la version finale aux alentours du 8 mars si tout va bien ! Le rendez-vous est pris !