Si Razer a choisi le Mamba pour identifier sa souris, ce n'est pas un hasard. En plus d'avoir la classe en utilisant un nom de serpent (pour une souris...), il faut savoir que le Mamba est considéré comme le serpent le plus rapide de son espèce. Est ce que cela se vérifie ?

Parlez-vous souris ?

Le jargon des technophiles pouvant parfois être obscure, en particulier dans la lecture des fiches techniques, voici quelques pistes pour mieux comprendre les caractéristiques d'une souris.

  • La résolution : Les performances d'une souris dépendent du nombre de mesures qui sont réalisées en fonction de la distance à parcourir par cette dernière. Elle s'exprime en DPI (Dot Per Inch) ou PPP (Points Par Pouce). Plus elle est élevée, plus la souris est précise. Pour jouer, on estime qu'il faut à minima être au-dessus de 2000PPP.
  • Le taux de rapport : C'est le nombre d'informations envoyées à votre ordinateur par la souris en une seconde. Par exemple à 1000Hz, la position de la souris est envoyée 1000 fois par seconde à l'ordinateur. Plus la mise à jour est fréquente, plus le CPU est sollicité et plus la réactivité est grande. A partir de 500Hz, un joueur moyen ne percevrait plus de différence.
  • IPS ou vitesse de dysfonctionnement : C'est la vitesse de déplacement (en pouces par seconde/ Inches Per Second) à partir de laquelle la souris va perdre le mouvement réel qui aura été réalisé. En somme, la capacité du capteur à capter des images rapidement pendant un déplacement. C'est le même principe que les FPS en affichage d'images.

Un grip efficace

La Mamba est une souris exclusivement dédiée à 85% de la population mondiale, c'est à dire les droitiers. Sa forme ergonomique tombe parfaitement sous la main et épouse efficacement la paume. Sur ses flancs, un revêtement texturé en caoutchouc fixe parfaitement le pouce et l'auriculaire. Le toucher est agréable et même avec des mouvements rapides, elle ne risque pas de glisser. Au contraire de la souris elle même qui se déplace aisément avec ses 106g et ses quatre patins slick.

Les sept boutons tombent facilement sous les doigts. Tous ces boutons sont bien entendu attribuables de toutes les manières possibles grâce au logiciel Synapse à installer sur le PC. Une fois les configurations définies, cinq d'entre elles sont stockées directement dans la souris et peuvent être choisies sans passer par l'interface du pilote.

Pour en terminer avec les notions de gabarit, notons que la Mamba est légèrement plus large que la moyenne des souris. Son échancrure centrale évite que cela soit préjudiciable et la plus grande surface au niveau de la base de la paume offre ainsi une aire de repos confortable.

Précision et réactivité

Même sans réglages déterminées à l'avance, la sensibilité peut être réglée avec l'appui simultané d'un bouton et la molette centrale par incréments de 50 DPI. Sans modifications, les cinq configurations de sensibilité s'échelonnent entre 800, 1800, 4500, 9000 et 16 000 DPI. La résolution maximale est en phase avec ce qui se fait de mieux en ce moment et la Mamba utilise un capteur laser. L'IPS est à 450 pouces par seconde soit 50G. Des chiffres qui ne veulent pas dire grand chose (accrochez vous pour imprimer une force de déplacement de 50G à une souris), si ce n'est que même vos mouvements les plus rapides seront pris en compte.

En pratique la Mamba a effectivement été efficace, que ce soit en simple utilisation bureautique ou malmenée à bouger dans tous les sens en FPS. Le temps de réponse de 1 ms savamment marketé ultrapooling 1000Hz, ne peut être mesuré et vérifié avec précision, mais la souris est effectivement parfaitement réactive à la moindre sollicitation, malgré la connexion sans fil (classique 2,4Ghz).

Pour qui souhaiterait d'ailleurs optimiser cette connexion, le câble qui se trouve dans la boîte est équipé d'un adaptateur pour le récepteur sans fil. Ce dernier fait donc éventuellement office de rallonge pour diminuer la distance émission/réception en plus de servir à recharger la souris.

La Mamba possède tous les atouts que l'on peut demander à une souris gaming, le style en plus, puisque comme presque tous les objets de la marque, le système Chroma illumine la bête de plus de 16 000 nuances différentes si vous le souhaitez. Cela bien entendu au détriment de l'autonomie un peu en dessous des 50 heures en conditions optimales. Pour la recharge il est d'ailleurs conseillé d'éteindre complètement la souris afin d'atteindre la pleine capacité de l'accu. Un conseil dont vous ne profiterez qu'en allant consulter le site Razer qui explique le fonctionnement optimal de la Mamba. Indispensable, car aucune explication ne se trouve dans la boîte. C'est d'ailleurs le seul reproche de taille que l'on puisse faire à cette souris assez complète même si elle reste réservée aux droitiers.

EN RÉSUMÉ :

La Mamba répond aux standards du moment. Elle se place directement en face de la Logitech Pro et affiche des performances brutes similaires. Ce qu'elle perd en autonomie (Logitech est particulièrement attentif aux économies en ce sens), elle le gagne en partie grâce à son style plus radical. Si ce genre de chose est susceptible de vous plaire, cela peut faire pencher la balance. Elle reste cependant exclusive au droitiers et demande un effort de la part de son utilisateur qui doit aller chercher les informations de fonctionnement sur la toile. Dommage, pour une souris à 100€. Ceci dit, à ce prix elle est en dessous de la Logitech Pro dont elle est très proche en caractéristiques.

FICHE TECHNIQUE :

  • Prix : 100€ (septembre 2018)
  • Compatibilité : Windows 7 ou plus, macOS 10.8 ou plus, Chrome OS
  • Contenu du coffret : Souris Mamba, récepteur USB, câble USB/câble de données tressé, adaptateur d'extension de récepteur.
  • Spécifications techniques : Capteur optique, résolution: 16 000 ppp, accélération max >50G, Vitesse max >450IPS, taux de rapport 1000Hz.
  • Caractéristiques physiques : 125,7 mm (Longueur) x 70 mm (Largeur) x 43.2 mm (hauteur) longueur du câble: 2,10 m. Poids 106g.

Page du constructeur : Razer Mamba Wireless
Logiciel conseillé : Synapse 3