Et si certains éditeurs a priori très près de leurs sous en viennent même jusqu'à demander aux joueurs belges de réclamer (!) le retour des loot boxes depuis leur interdiction par les autorités belges du fait de leur assimilation aux jeux de hasard, d'autres font preuve d'une plus grande hauteur d'esprit, et n'hésitent pas à carrément se réjouir de ladite polémique.

C'est notamment le cas de Joan Blachère, directeur de la communication au sein du studio Motion Twin, à qui nous devons évidemment le superbe Dead Cells. Récemment interrogé sur le sujet par nos confrères de Gaming Bolt, le français explique pourquoi la mise en avant de cette pratique le réjouit :

Nous savons que les loot boxes peuvent potentiellement développer chez les joueurs une forme d'addiction similaire à celle provoquée par les jeux d'argent. Dans la mesure où les enfants forment une large part du public dans le jeu vidéo, je comprends que la pratique pose problème si elle n'est pas accompagnée d'un avertissement à destination des parents.

Je suis ravi que toute cette polémique ait un impact sur le reste de l'industrie et que ce modèle économique soit refusé par certains studios et éditeurs.

La tapage généré par cette pratique crapuleuse aurait donc le mérite d'attirer l'attention d'un public plus large sur les pratiques en cours dans le milieu. S'il n'est pas garanti que tous les parents soient au courant de la multiplication des micro-transactions, rappelons cependant que la norme PEGI s'enrichira bientôt d'un indicateur dédié à la présence d'achats en jeu.

Que pensez-vous des déclarations de Joan Blachère ? Avez-vous l'impression que l'on parle plus généralement de la pratique des loot boxes ? Faites-nous part de vos avis dans les commentaires ci-dessous.