La réaction est arrivée. C'est un post publié ce 29 août 2018, intitulé Our First Steps Forward (nos premiers pas vers l'avant), dans lequel la société derrière LoL explique avoir pris conscience de la véracité des dérives sexistes décrites par Kotaku.

Durant les trois dernières semaines, nous avons écouté et appris. En tant que développeur, nous sommes habitués à appliquer des patchs dans l'urgence. Mais celui-ci n'arrivera pas dans la nuit. Nous allons opérer des changements dans notre ADN et ne laisser aucune place au sexisme et à la misogynie.

Riot présente ensuite ses excuses aux employés, aux fans et aux partenaires tout en rassurant les personnes envisageant de travailler pour la société et qui veulent les aider à changer les choses qu'elles sont les bienvenues. Et décrit les sept premières étapes qui guideront l'entreprise vers un environnement plus sain.

Une équipe dédiée à l'évolution culturelle et l'inclusion a été mise en place, répondant directement au PDG. Deux consultants ont été engagés spécifiquement dans l'optique de rendre Riot pas uniquement bon mais leader en ce qui concerne la diversité, l'inclusion et la culture d'entreprise. Les processus d'investigation sont améliorés et des actions spécifiques ont été lancées à l'encontre d'employés dont les noms ne seront pas révélés publiquement. Le recrutement va se révéler plus ouvert, les formations plus nombreuses pour aider les managers.

Restera à voir si les changements annoncés s'accompagneront d'effets visibles.

C'est la deuxième fois qu'une polémique naît cette année concernant une culture d'entreprise toxique. Quantic Dream, studio parisien à qui l'on doit récemment Detroit : Become Human, avait également été pointé du doigt par une enquête menée par Le Monde, Canard PC et Mediapart, révélant des comportements dégradants.