Car c'est bien le fabricant de la Switch qui se retrouve aujourd'hui officiellement épinglé par la Federal Trade Commission, l'agence chargée de veiller au respect du droit de la consommation outre-Atlantique.

Et si Nintendo se retrouve publiquement sommé de revoir ses pratiques sur le sol américain aux côtés de Sony ou Hyundai, c'est parce que sa politique en matière de garantie a été déclarée contraire au Magnuson-Moss Warranty Act, qui assure aux consommateurs d'être dépanné durant une certaine période après leur achat.

Et en l'état, les mentions légales encadrant la prise en charge de votre Switch défectueuse vont devoir être modifiées fissa, puisqu'elles exigent pour le moment que la console n'ait en aucun cas été modifiée ou employée avec des accessoires tiers pour que la garantie fonctionne.

En clair, si vous utilisiez des Joy-Con ou encore un dock autres que ceux fabriqués par Nintendo, il ne vous restait que vos yeux pour pleurer en cas de panne. Mais comme le précise Thomas Pahl, Directeur du bureau de la Consommation au sein de la FTC, tout cela n'est guère légal :

Les dispositions qui lient la couverture de la garantie à l'utilisation de produits ou de services particuliers nuisent à la fois aux consommateurs qui paient plus cher ainsi qu'aux petites entreprises qui offrent des produits et services concurrents.

Nintendo dispose donc de 30 jours pour se mettre sa politique de garantie en conformité avec la loi américaine. Ce n'est évidemment pas la première fois qu'un fabricant se voit ainsi pris en flagrant délit de zèle, puisque Sony et Microsoft avaient déjà dû changer leurs pratiques en la matière, notamment à cause d'autocollants annulant la garantie de la console en cas de bidouillage.

Que pensez-vous de la décision de la Federal Trade Commission ? Avez-vous déjà rencontré des difficultés à faire jouer la garantie d'une console ? Faites-nous part de votre expérience dans les commentaires ci-dessous !