Nous vous parlions déjà de cette affaire en avril 2016 : après son départ de Rockstar Games, le producteur de la série Grand Theft Auto du III au V (en passant donc pas les très nombreux opus sortis entre ces deux épisodes numérotés) attaquait en justice son ancien employeur Take-Two, lui réclamant la bagatelle de $150 millions au titre de droits d'auteur impayés.

Leslie Benzies (puisqu'il s'agit bien de lui) avait de son point de vue été forcé de quitter l'entreprise après un congé sabbatique de 17 mois faisant suite à la sortie de GTA V. Toujours selon lui, les co-fondateurs Sam et Dan Houser auraient ainsi bénéficié de profits au désavantage de Benzies, puisqu'il n'avait rien perçu durant cette période.

Le problème, c'est que la Cour Suprême de New York vient de rendre un verdict énonçant que l'accord signé en 2009 entre les deux parties n'était pas sujet à interprétation, et ne garantissait pas à l'ancien producteur le montant de $150 millions réclamé.

Dans son verdict de 71 pages (consultable ici-même), la Cour reconnait à Benzies le droit de toucher des royalties, sans que ces derniers ne puissent atteindre la somme invoquée. Tout n'est donc pas perdu pour celui qui occupe actuellement le poste de designer sur Everywhere, puisqu'on lui reconnait quand même le droit à une compensation financière.

Leslie Benzies devra donc faire une croix sur les $150 millions espérés, mais devrait néanmoins finir par toucher un "petit" chèque. Pour rappel, GTA V vient d'être évalué par l'analyste Doug Creuz comme "le produit de divertissement le plus rentable de tous les temps". Affaire à suivre, donc puisque la justice doit désormais statuer sur la somme compensatoire accordé à l'ancien réalisateur.