Avoir la plus grande LAN de France et ce depuis des années ne lui suffisait pas. Pas plus que l'arrivée dans son roster de tournois de poids lourds comme Fortnite, PUBG et DBFZ, au détriment par exemple d'un ancien habitué des dernières années, FIFA.

Non, quand on se dit être la capitale de l'eSport en France, quand on reçoit à sa cérémonie d'ouverture il y a deux ans les parlementaires Rudy Salles et Jérôme Durain ainsi que leur rapport sur le développement de la discipline et, surtout quand on accueille en son sein une des étapes de l'Open Tour, le nouveau championnat de France ouvert aux amateurs sur League of Legends, forcément, il faut marquer le coup.

C'est ce qu'a fait la ville, en annonçant jeudi le lancement de sa propre équipe esportive, les OrKS de Grand Poitiers. Une première dans l'histoire du milieu puisque jamais auparavant, une collectivité territoriale ou communauté d'agglomération n'avait disposé de sa propre structure. Le mariage entre Poitiers et les OrKs - qui n'est autre que du sponsoring - répond finalement à une certaine logique : régulièrement présents à la GA (ainsi qu'à son pendant automnal, la GA Halloween), ces derniers ont fini par s'investir dans l'événement en prenant notamment en charge la petite scène de la GA en 2016.

Désormais représentants du Grand Poitiers en compétition, les OrKs sont d'ores et déjà attendus sur une douzaine de tournois (Dragon Ball FighterZ, PUBG, Fortnite, StarCraft II, Hearthstone, League of Legends, CS : GO, Trackmania Stadium...)

Et ce n'est pas la seule annonce de la part de Grand Poitiers, bien décidé à marquer le coup pour cette édition 2018. En marge de l'annonce de son équipe, la collectivité territoriale a également fait part de son intention de « proposer aux structures professionnelles eSport une structure dédiée à la performance ».

Et pour cela, Grand Poitiers s'est fait partenaire du CREPS de Poitiers (Centre de ressources, d'expertise et de performance sportive). Le but ? Offrir à ces structures la possibilité d'effectuer des stages et de bénéficier de matériel adapté à leur préparation, aussi bien physique que mentale.

Bref, on l'a compris : Poitiers n'a pas fini d'investir et de s'investir dans l'eSport.