[Mise à jour 11:04] L'E.S.A. (Entertainment Software Association) a transmis une déclaration à nos confrères de Kotaku, stipulant que ni elle ni les compagnies affiliées n'avaient reçu d'invitation officielle de la part de Donald Trump. L'association a également rappelé qu'effectivement les violences avec armes étaient plus nombreuses aux USA mais que plus d'un scientifique n'y voyait aucun rapport avec les jeux vidéo. Et de rappeler le rôle de l'ESRB (organisme de classification).

Il y a un environ une semaine, le plus sérieusement du monde, Donald Trump commençait à établir un lien entre les fusillades dans les écoles américaines (plus d'une quinzaine depuis le début de l'année 2018) et le degré de violence de certains jeux vidéo.

Parce que, manifestement, le sujet ne doit pas traîner, la Maison Blanche, par le biais de sa porte-parole Sarah Huckabee Sanders, s'est fendue d'une annonce.

La semaine prochaine, le président rencontrera des membres de l'industrie du Jeu Vidéo pour voir ce qu'ils peuvent faire de leur côté.

Elle ajoute qu'il s'agira d'un processus sur la durée. Reste à voir ce qui ressortira de cette première rencontre (qui seront les interlocuteurs ?). Et si le bon sens aura un jour une petite place sur cette planète, étant donné qu'on pourrait se permettre de dire que les jeux vidéo à caractère violent sont aussi pratiqués dans d'autres pays du monde et que, étrangement, la fréquence des fusillades dans des écoles y est bien moindre.

Ajoutons à cela que différentes études ont démontré par le passé qu'il n'y avait pas forcément de relation entre les jeux violents et la violence réelle. Mais si on commence à parler d'accès facilité à des armes et de responsabilité individuelle, il semblerait que ça provoque des bugs.

Allez comprendre.