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A l'heure où des écoles américaines offrent des bourses à des joueurs pros en eSport, ou des stades se construisent pour accueillir des compétitions et où les vainqueurs de certains événements gagnent autant qu'un Raphael Nadal lorsqu'il remporte Rolland Garros, le Japon reste en retrait.

En cause, la législation japonaise qui range les compétitions de jeux vidéo au même titre que le poker vidéo, qui était utilisé par les mafias et donc interdit. D'autres textes empêchent également d'organiser des compétitions où les sommes engrangées par les entrées des spectateurs seraient redistribuées en partie aux vainqueurs.

Mais pour l'année 2018, les joueurs japonais qui souhaitent faire de leur passion un métier, pourraient se voir accorder des licences professionnelles. Ce changement serait en mesure de contourner ces lois et de séparer clairement le grand public des joueurs professionnels. Attendu la passion des japonais pour les jeux vidéo et les nouvelles technologies, cela ouvrirait des perspectives de développement énormes selon Yuji Nakamura, le correspondant de Bloomberg Businessweek au Japon.

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