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Et il n'est pas le seul. Lorsque Karl Statoff parle de ce système à la 21ème conférence annuelle des médias, télécoms et technologies du Crédit Suisse, il dit être soutenu pleinement par les membres de l'Entertainment Software Agency (ESA). L'ESA, c'est un peu l'équivalent de notre SELL.

Toute cette histoire de régulation des paris, nous ne voyons pas cela comme du pari. Notre vision est en grande partie la même que celle de l'ESA. Cela va suivre son cours.

Si vous en doutiez, ne comptez pas sur l'industrie pour changer de direction. Parce qu'évidemment, Nintendo, Microsoft et tous les autres affirment que les Loot boxes ne sont pas qualifiables en jeux de hasard à leurs yeux. Pour Statoff, le problème ne se situe pas sur la qualification en jeu de hasard, mais purement sur le plan du contenu proposé.

Tout le bruit généré par les consommateurs que vous entendez sur le marché en ce moment, pour moi c'est uniquement lié au contenu. Il s'agit de sur-vendre un contenu. Vous ne pouvez pas forcer le consommateur à quoi que ce soit.

Pour lui donc, si le contenu n'avait pas eu autant d'importance pour avancer dans le jeu ou pour en profiter, il n'y aurait pas eu tant d'histoires. C'est un point de vue qui peut s'entendre, mais lorsque le contenu qui est proposé est aléatoire, on peut aussi comprendre que beaucoup puissent y voir un jeu de hasard lié à l'argent, qui sera investi pour bénéficier d'avantages et gagner.

Dans quel camp vous situez-vous ? Faites le savoir dans les commentaires.

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